Publié dans Politique

Discours électoraux - Les candidats rivalisent d'idée

Publié le dimanche, 06 décembre 2020

Pour celles et ceux désirant devenir membres de la Chambre haute du Parlement, le vote des conseillers est incontournable. Ces élus territoriaux sont indiscutablement majoritaires, l'effectif des maires ne dépassant pas les 1 695 sur les 12 465 grands électeurs recensés, suivant la liste définitive arrêtée le 11 novembre.

 

De fait, ceux-ci constituent le gros de l'électorat. Pour conquérir le cœur de ces grands électeurs, les candidats promettent l'amélioration des choses touchant les avantages personnels des conseillers en particulier. Presque tous les candidats font le vœu de faire passer, une fois élus, une proposition de loi au profit des conseillers. Ces membres des assemblées des collectivités territoriales décentralisées sont en effet occultés au profit des chefs de l'organe exécutif.

Contrairement à ces derniers qui sont des salariés mensuels, les conseillers touchent des indemnités de session dont le taux est fixé suivant le régime de la comptabilité par arrêté du ministre chargé des Finances et du Budget. Ils ne bénéficient d'aucun autre avantage numéraire que leurs maigres indemnités.

Formation

Au regard des promesses électorales dans le cadre de ces sénatoriales, les conseillers devraient être des salariés mensuels. En effet, ce sont eux les vrais détenteurs des pouvoirs de l'administration communale/municipale, régionale et provinciale à la lumière des dispositions de l'article 144 de la Constitution de la République et de celles de l'article 44 de la loi organique 2014-018 du 14 août 2014.

Personne n'a appris à devenir maire ou conseiller à Madagascar. Certes, les élus territoriaux ont pour la plupart besoin d'encadrement technique solide pour maîtriser leur fonction basée sur la connaissance des normes juridiques. Des programmes de formation dans ce sens sont aussi agités devant les yeux des électeurs.

Les autres promesses portent sur des choses classiques comme les soins à apporter aux Communes et Régions. Ceci n'a rien de nouveauté, le rôle du Sénat vis-à-vis des CTD étant bien spécifié par la Constitution en son article 81. En bref, la teneur des discours prononcés depuis le début de la campagne le 19 novembre n'a pratiquement rien d'original. Les candidats ont, en tout cas, jusqu'au 9 décembre à minuit pour convaincre les électeurs.

M.R.

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Editorial

  • Mieux … !
    Sauf contre temps, le Premier ministre, chef du Gouvernement, Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo va présenter le programme du Gouvernement à l’Assemblée nationale ce mardi 18 novembre 2025. Il s’agit d’un exercice « rituel » dicté par la Constitution. En effet, en vertu de l’Art. 99 de la Loi fondamentale comme suit : « Dans les trente jours de sa nomination, le Premier ministre présente son programme de mise en œuvre de la Politique générale de l’Etat au Parlement qui peut émettre des suggestions. » Ainsi donc, c’est une obligation constitutionnelle au cours de laquelle l’Exécutif se plie devant les représentants du peuple et se donne de tous les efforts afin que les concitoyens soient à la première loge de ce que le Gouvernement compte entreprendre pour assurer et offrir le maximum d’opportunités à la Refondation de la République Malagasy.

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