Publié dans Politique

CCO, Faculté de Médecine, ONN - Va pour la gagne Professeur Vololontiana

Publié le mercredi, 16 décembre 2020

Le porte-parole du Centre de commandement opérationnel (CCO) Covid-19 au niveau national, Vololontiana Hanta Marie Danielle, Professeur agrégé de Médecine et doyen de la Faculté de Médecine de son état, a été élevé au grade de Commandeur de l’Ordre national. Elle n’est plus à présenter, la ministre de la Communication, Lalatiana Andriatongarivo Rakotondrazafy, a trouvé les mots exacts quand elle dit « Si on doit nominer la personnalité ou la Femme de l’année 2020, sans doute, on n’hésitera pas à opter pour le porte-parole du CCO/Covid-19. »

 

D’une abnégation sans faille et d’un dévouement exemplaire, le Professeur Vololontiana s’acquitte à la mission qu’on lui a confiée avec cœur et âme. Etant le porte-parole du Centre de commandement opérationnel de la lutte contre la pandémie de Covid-19, elle n’a jamais raté, à même une journée, de rendre compte à la Nation de l’état journalier de l’évolution des données statistiques de la pandémie et ce durant six mois. D’après cette mère de famille, elle a dû manquer des évènements familiaux importants. Entre autres, les fiançailles de sa propre fille. Jours ouvrables, jours fériés, week-end, Mme le porte-parole répond toujours présente. Cette déclaration qu’elle a bien voulu exprimer résume tout : « j’ai accompli mon travail avec amour tout en restant professionnelle. Je l’ai exercé sans contrainte. » Il est juste et légitime si l’Etat manifeste sa profonde reconnaissance à l’égard de cette personnalité, une « perle rare », en l’élevant au grade de « Commandeur de l’Ordre national ».

Et les autorités étatiques ne s’arrêtent pas là. Témoin de son engagement pour l’intérêt supérieur de la Nation, l’Etat vient de confier au Professeur Vololontiana Danielle une haute charge au poste de coordinateur national de l’Office national de la nutrition (ONN). Un poste de responsabilité délicate et de premier plan qui requiert de la pertinence, de la compétence surtout de la ténacité. Madagasikara, étant un pays victime de façon permanente d’une insuffisance alimentaire (en qualité et en quantité), a besoin de la prestation d’une personnalité de la trempe de Vololontiana Hanta. Effectivement, elle se doit de coordonner, de manière conséquente, sur le plan national la lutte contre ce terrible fléau que sont la malnutrition et l’insuffisance alimentaire.

Etant le doyen de la faculté de Médecine à Ankatso, le Professeur Vololontiana, une étoile qui brille à mille feux, mène aussi  un autre combat. Elle somme l’étudiant (e), victime de la VBG au sein de la Fac, à « balancer » son bourreau. Oui, en effet, il s’agit d’une autre bataille à laquelle notre « héros national » s’est engagée et ce pour éradiquer ce « mal » qui gangrène cet honorable Etablissement et qui sape le moral de la troupe.

L’un des mérites de ce régime en place qu’il faille souligner réside dans le fait qu’il a su mettre en exergue les talents cachés de ce beau pays notamment au sein de la gent féminine. Animé d’une volonté à mettre en valeur les descentes d’Eve, le Président Rajoelina bien entouré de la Première Dame Mialy tient ses engagements consistant à valoriser l’approche genre dans le combat pour le redressement de Madagasikara.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Vigilance requise
    Attention ! « Mananika ny trambo ». La bête grimpe et rampe. Elle atteint la ligne rouge. Les sentinelles ne doivent pas baisser la garde. De quoi s’agit-il ! En cette semaine qui s’achève ce samedi 6 décembre débutait, le lundi 1er décembre par la célébration de la Journée mondiale de la lutte contre le Syndrome immunitaire déficitaire acquis, le SIDA. Un peu partout dans le monde, surtout dans les grandes agglomérations à risque, les autorités sanitaires organisèrent des manifestations parfois à caractère festif ou autres de nature à transmettre des messages forts sur le danger que représente le VIH / SIDA. Des mobilisations pour la conscientisation de la population notamment des jeunes, population à risque, sur la conduite à tenir. A Madagasikara, comme dans la plupart des pays à population jeune, le pays s’expose de plus en plus dangereusement aux griffes de cette terrible maladie. Ces deux dernières décennies,…

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