Publié dans Politique

Restauration de la confiance envers l'AN - Vers un suivi strict du travail des députés

Publié le vendredi, 18 décembre 2020

Le mouvement « Toky nomena » ou Parole donnée est en marche à la Chambre basse. Ce mouvement œuvre pour un suivi du travail des députés. L'objectif est de restaurer la confiance de la population envers l'institution qu'est l'Assemblée nationale.

 

Lors de la dernière élection législative, un mouvement « Toky nomena » a été mis en place. Ce mouvement a été initié par 7 institutions publiques (HCDDED, CFM, CENI, CNIDH, CSI, SAMIFIN et le BIANCO) et des Organisations de la société civile (Mouvement Rohy, ONG Ivorary, TI MG). Avant les élections législatives, ce mouvement a vu l'adhésion de 553 candidats dont 95 élus sur les 151 députés.

En affirmant leur adhésion au mouvement, les députés se sont engagés à être « prêts, intègres, sans peur et digne des citoyens ». De plus, ils ont déclaré solennellement qu'ils seront des députés qui assument leurs rôles dans la sagesse et l'intégrité en mettant l'intérêt de la population en premier. Actuellement donc, les entités initiatrices du mouvement, réuni dans le comité paritaire, vont faire un suivi de la parole donnée par les députés.

Des rencontres ont déjà eu lieu entre les membres du comité paritaire et les députés lors de cette seconde session ordinaire. Ces rencontres ont été axées sur le rappel du « Toky nomena » auquel les 95 députés ont adhéré. Les membres du comité paritaire ont également demandé un renforcement de la coopération pour que la démarche de suivi connaisse un succès, et ce grâce à un partenariat citoyen assis sur de bonne bases.

A l'issue des rencontres avec les députés, il a été convenu que le suivi du travail des députés va améliorer le travail et ira dans le sens de la restauration de la confiance de la population envers l'institution qu'est l'Assemblée nationale. Il exige la mobilisation de tous les acteurs concernés, que ce soit en régions, entre OSCs, avec les médias, ou avec le secteur privé. D'ailleurs, un rapport sera émis après chaque session pour évaluer entre autres les projets et propositions de loi adoptés et le respect du « Toky nomena » par chaque député signataire.

Fil infos

  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff