Publié dans Politique

Conseil de Gouvernement à l'ACMIL d'Antsirabe - Poursuite de la restructuration de l'Armée

Publié le dimanche, 20 décembre 2020

Le Premier ministre Christian Ntsay a organisé son deuxième Conseil de Gouvernement délocalisé à l'Académie militaire d'Antsirabe, samedi dernier. Le principal sujet abordé était la mise en place des structures liées à la restructuration de l'Armée. Le Premier ministre Christian Ntsay a convié les membres du Gouvernement à l'Académie militaire d'Antsirabe pour tenir le Conseil de Gouvernement, samedi dernier. Il s'agit du deuxième Conseil de Gouvernement délocalisé. Un mois passé en effet, le Conseil de Gouvernement s'est tenu à l'usine militaire de Moramanga.

 

A l'ouverture du Conseil, le Chef du Gouvernement a fait savoir que même à l'approche des fêtes de fin d'année, de nombreux sujets doivent être abordés. Ces sujets touchent la vie politique du pays et qu'il faut discuter dans le calme et la sérénité. Ils méritent également d'être débattus à fond, dont les questions qui touchent l'insécurité.

Ainsi, la mise en place des structures liées à la restauration de l'Armée a été abordée. Il s'agit d'instaurer et d'opérationnaliser les trois Etat- majors aux côtés de l'Etat-major des Armées. Le ministère de la Défense nationale va procéder à la mise en place de plusieurs bataillons et qu'il faut en débattre. Toutefois, des zones de défense et de sécurité et des délégations militaires régionales ont également été mises en place.

La restauration de la sécurité sur tout le territoire national est en effet une question prioritaire pour le Gouvernement. La protection des personnes et de leurs biens constitue un objectif à atteindre pour que la population puisse travailler en toute sérénité et apporter sa contribution au développement du pays.

Refonte des lois sur les jeux d'argent et les jeux de hasard

Par ailleurs, le Conseil de Gouvernement délocalisé s'est également penché sur la refonte des lois sur les jeux d'argent et les jeux de hasard. Les textes en vigueur actuellement ne sont plus adaptés à la réalité constate le Conseil de Gouvernement puisqu'ils datent de 1971.

Or, les jeux d'argent et les jeux de hasard ont connu de nombreuses évolutions si l'on ne cite que les jeux qui sont sur Internet. La raison pour laquelle le Gouvernement de Christian Ntsay tient à renouveler ces textes. Toutefois, ces textes doivent respecter les valeurs malagasy et s'adapter à ces valeurs, précise le Conseil du Gouvernement.

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff