Publié dans Politique

Ecole nationale de la magistrature et des greffes - Deux concours en 2021

Publié le mardi, 22 décembre 2020

L'Ecole nationale de la magistrature et des greffes (ENMG) effectuera un double concours pour l'année 2021 pour rattraper l'absence de concours pour l'année 2020. Le directeur général a, par la même occasion, dressé un bilan positif de l'école.

 

L'année 2021 sera exceptionnelle pour l'ENMG. Elle procèdera à un double recrutement de magistrats et de greffiers a affirmé hier le directeur général de l'école, Ramarolahihaingonirina Anthony, dans les locaux de l'école à Tsaralalàna. Mais ce double recrutement ne sera possible que si le contexte le permet a-t-il rétorqué, en évoquant la disponibilité des postes budgétaires. D'après les explications du directeur général, l'ENMG procèdera au recrutement de 150 agents, magistrats et greffiers confondus. Le premier recrutement aura lieu dans le premier semestre tandis que le second se tiendra dans le second semestre. Les responsables au sein de l'école s'attèlent actuellement à la préparation de ces concours.

Mais le premier responsable de l'école rassure que, d'ores et déjà, des mesures ont été prises pour sécuriser les concours à venir. Et même s'il a tenu secret les mesures adoptées, il a néanmoins donné l'assurance que les futurs concours seront sécurisés, transparents et fiables. La corruption, la pression, le favoritisme et le népotisme n'auront pas droit de cité lors des futurs concours.

Bilan positif

Lors de cette rencontre avec la presse, le directeur général de l'école a affirmé que les responsables au sein de son établissement n'ont pas chômé cette année, malgré la pandémie de coronavirus et le confinement. Ils ont procédé à l'apurement des dettes de l'école qui se sont accumulées depuis des années. Cependant, il n'a pas avancé de chiffres exacts quant au montant de ces dettes.

Et pendant que la pandémie de coronavirus faisait rage, l'ENMG a mis en place et a opérationnalisé son site Internet. Désormais, tout le public peut rechercher des informations sur l'école en un seul clic. Plus encore, l'école a mis en place un logiciel de modélisation du système d'information. Ce logiciel permet de faire un suivi des activités de tous les services de l'école en temps réel.

Par ailleurs, le directeur général a piloté la mise en place d'une plateforme e-learning au sein de l'école. Cette plateforme permet aux étudiants de suivre des formations à distance. Des innovations technologiques qui donneront un coup de pouce à la formation dispensée non seulement aux magistrats mais également aux greffiers.

Des officiers de police judiciaires spécifiques ont pu bénéficier des formations durant cette année. Tel était le cas des agents de l'autorité sanitaire halieutique, du centre de surveillance des pêches, de l'office malgache des hydrocarbures. Des maires et des responsables au niveau des Communes ont également bénéficié des formations dispensées par l'ENMG.

Quelque 620 magistrats et 105 greffiers répartis dans toute l'île ont également été formés à l'ENMG au cours de cette année. Il est donc attendu que ce bilan positif de l'école connaitra une croissance exponentielle l'année prochaine avec la nouvelle équipe dirigeante.

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Editorial

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    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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