Publié dans Politique

Collision grave à Soamanandrariny - Un policier meurt dans des circonstances atroces

Publié le vendredi, 08 janvier 2021

Une grave collision s'est produite vers 7h30 du matin, à la hauteur d'un établissement scolaire adventiste à Soamanandrariny. Un camion Mercedes-Benz s'est télescopé avec scooter Jog Pro piloté par un agent de police (Ap1) en exercice et basé au commissariat du 3e Arrondissement. Ce dernier a finalement rendu l'âme dans des circonstances effroyables et quelques heures après son admission dans une unité de soins d'un hôpital de la ville. En effet, ce membre des Forces s'est littéralement fait broyer par le poids lourd qui a pourtant roulé dans le même sens que lui, donc en direction d'Ambohimahitsy.

 

Pour le moment, la Police n'a pas encore fourni des détails sur les circonstances exactes du drame.  Seulement, une source proche d'un service de police à Anosy, a avancé que la moto s'est d'abord renversée avant qu'une roue du camion ne l'écrase.  

Une autre source a toutefois avancé que le policier aurait essayé de doubler le poids lourd. Malheureusement, la manœuvre s'avérait trop risquée pour lui. A preuve, il a perdu le contrôle et fait une chute.

 Presque simultanément à cette chute de son pilote, la roue arrière gauche du camion est déjà passée sur le malheureux qui gisait sur le bitume. Le résultat était terrifiant. “Des témoins qui ont vu cette terrible scène ont alors crié après le chauffeur routier pour qu'il immobilise immédiatement son camion. Visiblement, il n'a pas réalisé ce qui s'est produit”, commente un témoin.

Hier, en fin d'après-midi, le chauffeur en cause fut place en garde à vue dans un commissariat. L'enquête suit son cours.

Ce n'est pas la première fois qu'un fonctionnaire de la Police a trouvé la mort dans des conditions atroces sur la route. Peu avant la fin de l'année 2020, un autre agent de police s'est tué également au guidon de son scooter après qu'il a d'abord renversé un piéton avant qu'il ne termine sa course folle contre le rebord de la chaussée à Ankorondrano.

Franck R.

Fil infos

  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff