Publié dans Politique

Trafic illicite de 73,5 kg d'or - Un suspect tente de se suicider !

Publié le vendredi, 08 janvier 2021

L'affaire de l'exportation illicite d'or de 73,5kg découvert en Afrique du Sud sur des passagers venant de Madagascar retient toujours l'attention de l'opinion publique. Depuis lundi, trois ressortissants malagasy, dont un de nationalité française, sont entre les mains des autorités sud-africaines tandis qu'à Madagascar une dizaine de personnes suspectées a été soumis au feu roulant des questions des enquêteurs locaux. Parmi eux, les membres de l'équipage de l'aéronef ayant conduit les marchandises et les trois suspects d'Antananarivo à Johannesburg via Toliara ainsi que les deux personnes ayant fait faux bond et n'ont pas pris l'avion.

Si l'un d'eux a été appréhendé dès le début de la semaine, le second après avoir été « victime d'un avis de recherche » sur les réseaux sociaux s'est finalement rendu auprès des autorités.

Durant l'enquête et après des heures d'interrogation, l'un des suspects aurait avancé qu'il va tout avouer. Mais il aurait demandé aux enquêteurs un moment de réflexion et de pause, ce que ces derniers lui ont accordé. Mais contre toute attente, alors que les enquêteurs se trouvaient dans une autre salle, le suspect aurait ouvert la fenêtre du bureau d'enquête et s'apprêtait à sauter dans le vide du 5e étage de l'immeuble. Selon les informations, il ne voulait en aucun cas fuir mais tout simplement se suicider. Malheureusement ou heureusement, les enquêteurs sont parvenus à l'attraper et de le ramener à la raison. La suite, notre informateur n'a voulu dire plus concernant l'aveu de ce suicidaire. Dommage…

A propos de l'enquête en Afrique du Sud, la ligne de défense des suspects, d'après une source proche du dossier, serait d'affirmer que cette quantité d'or ne vient pas de Madagascar mais d'un autre pays d'Afrique à savoir… le Mali. Selon cette source, ils sont capables de prouver leurs dires à travers les documents en leur possession et même mieux l'itinéraire de ces 73,5kg d'or jusqu'à leur arrivée en Afrique du Sud. Ils se considéreraient ainsi comme des intermédiaires à qui le propriétaire de la marchandise a confié sa vente à Dubaï. Une version que ces derniers mettront en exergue durant leur comparution mardi prochain devant la justice sud-africaine.

«  Nous sommes déjà au courant de cette ligne de défense.  On verra mais sachez tout de même que l'enquête autour de cette affaire se fait également avec Interpol et d'autres enquêteurs internationaux dont ceux du Mali et d'autres pays », avance une source proche de l'enquête à Madagascar qui veut garder l'anonymat.

En attendant, les suspects dans cette affaire ont été entendus par le Parquet du Pôle anti-corruption hier.  Les auditions se sont poursuivies jusqu'à hier, tard dans la soirée. A l'heure où nous mettons sous presse, aucune décision n'a encore été communiquée.

La Rédaction

Fil infos

  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff