Publié dans Politique

Trafic de 73,5 kg d’or - L’Opposition divague

Publié le dimanche, 17 janvier 2021



L’Opposition sombre dans la provocation, les divagations et les affabulations. Maître Hanitra Razafimanantsoa, membre éminent de la principale plateforme d’opposition dans le pays, s’est empressée de dénaturer les faits et de transposer d’autres, créés par ses soins, en lieu et place des vrais, dans le cadre de l’affaire du trafic des 73,5 kg d’or. Les informations balancées sont totalement infondées et semblent être cousues à la main pour tenter d’avilir le régime.
Elle dit d’abord clairement que l’Etat malagasy, dans sa panique, aurait envoyé trois avocats en Afrique du Sud pour y décanter la situation. Une affirmation faite sans apporter aucune preuve pour étayer au minimum ses dires. Autrement dit, il ne s’agirait là que de véritables affabulations. Aucun avocat n’a été envoyé en Afrique du Sud par l’Etat malagasy. D’ailleurs, si ce dernier avait envoyé des avocats en Afrique du Sud, la presse locale en aurait largement fait état, ce qui n’est pas le cas. Si tant est que l’Etat malagasy avait réellement envoyé des avocats en Afrique du Sud, l’on se pose la question de savoir quel mal y aurait-il, d’ailleurs, à ce que l’Etat malagasy décaisse de l’argent, pour obtenir la restitution de ces richesses naturelles à Madagascar.
Dans le cadre de cette affaire, l’avocate affirme également qu’il s’agirait d’une affaire particulière et personnelle de la Présidence. Elle voudrait insinuer sans le dire que le Président de la République serait lié à cette affaire, voire qu’il serait le propriétaire de cet or. Encore une affirmation sans preuves et une diffamation gratuite de la part d’une avocate censée pourtant connaître la loi. Elle accuse en outre la Présidence d’avoir donné l’ordre au Pôle anti-corruption d’avoir fait placer en détention préventive la dizaine de personnes incarcérées dans le cadre de cette affaire jusqu’ici. Toujours sans apporter aucune once de preuve. Elle dit que ce serait pour éviter que ces « boucs émissaires » ne témoignent à charge contre l’Etat. La députée de Madagascar estime par ailleurs scandaleux que la plupart des prévenus soient envoyés à Tsiafahy, qui serait réservé, selon ses dires pour les criminels dangereux. Faudrait-il pourtant rappeler que le trafic illicite de ressources naturelles est un crime. Encore une fois, il s’agit de provocations simples de la part de cette avocate.
Le clou de cette provocation est quand elle affirme que les pilotes placés en détention préventive ont fait hier la fierté de leurs familles et sont brusquement envoyés en prison le lendemain. Maître Razafimanantsoa insinue ainsi que le fait d’être la fierté d’une famille est une raison suffisante pour garantir l’immunité à une personne. Même si une personne était la fierté de toute une Nation, la loi doit s’appliquer si elle dévie du droit chemin. Enfin, cette porte-parole de l’Opposition dit aussi que l’Etat américain suivrait de près cette affaire et que le pays de l’Oncle Sam a d’ailleurs envoyé un représentant en Afrique du Sud. Quelques recherches sur Internet suffisent pourtant à savoir que l’émissaire en question soit en Afrique du Sud dans le cadre d’une toute autre affaire.
A défaut d’avoir des choses crédibles à avancer, l’Opposition finit par sombrer dans des pratiques peu glorieuses et prend le risque de perdre le peu de crédibilité qu’il lui restait. Il faut se demander si le but que l’Opposition recherche dans la série de toutes ces déclarations n’est pas de susciter plus de haine en vue de pousser à la révolte. Pour des observateurs, en tout cas, l’Assemblée nationale devrait prendre des mesures contre les opérations de désinformation, de provocations menées par un de ses membres.
La Rédaction


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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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