Publié dans Politique

Nombre excessif de collaborateurs - La HCC recadre les nouveaux sénateurs

Publié le jeudi, 21 janvier 2021

Le nouveau règlement intérieur du Sénat est jugé conforme à la Constitution par la Haute Cour constitutionnelle. Des réserves ont été cependant émises par les juges constitutionnels en ce qui concerne les dispositions des articles 16 alinéas 3, 18 et 19 in fine nouveaux de l’arrêté qui « doivent faire l’objet d’une concertation avec l’Exécutif ». Ces dispositions ont pour information trait aux nombres de collaborateurs des membres du bureau permanent et des sénateurs. Par exemple, l’article 16 alinéa 3 dudit arrêté portant règlement intérieur du Sénat indique que « Le président dispose d’un cabinet composé de : un directeur de cabinet, quatre attachés de cabinet, six conseillers spéciaux permanents, quatorze conseillers techniques permanents, des conseillers techniques bénévoles, deux attachés de presse, un aide de camp, dix assistants permanents, deux jurisconsultes, un secrétaire particulier ».
L’article 18 prévoit que « Chaque vice-président dispose d’un cabinet de dix assistants parlementaires permanents nommés par le président du Sénat sur proposition du vice-président » et l’article 19 in fine dispose que « chaque sénateur dispose de dix assistants parlementaires permanents et de trois conseillers techniques permanents nommés par le président du Sénat sur proposition du sénateur ». Des nombres de collaborateurs jugés excessifs et incompréhensibles par un certain nombre d’observateurs.
Pour motiver sa décision, de requérir à une concertation du Sénat avec l’Exécutif, dans ses considérants, la HCC rappelle que la diminution du nombre des sénateurs a été justifiée par un souci d’austérité et de préservation des deniers publics. La HCC rappelle également que la Constitution énonce parmi les conditions de développement durable et intégré, la bonne gouvernance dans la conduite des affaires publiques, grâce à la transparence dans la gestion et la responsabilisation des dépositaires de la puissance publique : que cette dernière exigence signifie, notamment, la préoccupation que tous les responsables des Institutions de l’Etat doivent avoir à l’endroit de la gestion des deniers publics : que , certes, les Assemblées parlementaires, en se fondant sur le principe de la séparation des pouvoirs, sont dotées d’un pouvoir autonome d’organisation matérialisée et formalisé par le règlement intérieur qu’elles adoptent souverainement, mais que celui-ci doit être conforme aux dispositions de la Constitution. Se basant sur la même décision, Ambohidahy estime en outre que le nombre de collaborateurs des membres du bureau permanent et ceux des sénateurs devraient tenir compte de la situation actuelle des capacités budgétaires de l’Etat. D’où la nécessité d’une concertation avec l’Exécutif.

La rédaction



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Editorial

  • Souci national
    L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui…

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