Publié dans Politique

Vice-présidence du Sénat - Le siège de l’Opposition voué à rester vacant

Publié le lundi, 25 janvier 2021


Le nouveau règlement intérieur du Sénat prévoit un siège de vice-président destiné à l’Opposition. Une initiative prise pour respecter la Constitution qui dispose l’existence d’un statut de l’Opposition et établi un chef de l’Opposition. En outre, il est dit dans la Loi fondamentale que l’Opposition a droit à un poste de vice-président à l’Assemblée nationale qui préside au moins une commission. Il est également inscrit dans la Constitution que les dispositions concernant l’Assemblée nationale s‘appliquent par analogie au Sénat. La question qui est revenue avec insistance ces derniers jours est celle de savoir à qui reviendra donc les sièges destinés à l’Opposition au sein du bureau permanent et au niveau de l’une des commissions. Les autres membres du bureau permanent de la Chambre haute du Parlement ont été mis en place la semaine dernière. Et jusqu’ici rien ne dit que le siège de vice-président réservé à l’Opposition va trouver preneur incessamment. Les textes sur l’Opposition en vigueur jusqu’ici tendent plutôt vers l’idée que les sièges de vice-président réservés à l’opposition à l’Assemblée nationale et donc au Sénat soient occupés par des parlementaires. Dans ce contexte, le  siège dévolu à l’Opposition au Sénat doit revenir à un sénateur. Or, le Palais de verre d’Anosikely est composé quasi uniquement de sénateurs d’obédience pro-pouvoir. L’Opposition, ou du moins celle qui se revendique comme telle, n’a aucun élu au sénat. Par ailleurs, le nombre de sénateurs ne peut être augmenté pour accueillir un dix-neuvième sénateur. Certains affirment que le poste pourrait ainsi revenir au parti politique Malagasy Miara-Miainga, seule formation mise à part l’Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina, à avoir réussi à faire élire des sénateurs. Cependant, le parti a martelé jusqu’ici son soutien au régime Rajoelina. Un soutien que son fondateur et président du MMM a réitéré dernièrement. Le parti, les membres fondateurs et tous les membres répartis dans toute l’île soutiennent sans conditions le régime actuel dirigé par le Président Andry Rajoelina, devait ainsi rappeler le ministre de l’Aménagement du territoire et des Travaux publics, Hajo Andrianainarivelo.  Tout cela pour dire que le siège de l’Opposition, le MMM n’en veut pas.
La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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