Publié dans Politique

Mouvement « Miara – manonja » et grève des Paramed - Des rencontres et échanges téléphoniques entre les meneurs

Publié le lundi, 08 février 2021

Tout sauf des coïncidences ! Deux manifestations successives en l’espace de trois jours. Deux jours après la fameuse excursion des partisans du « Miara – manonja » au fief de l’ancien Président, Marc Ravalomanana à Imerinkasinina, l’Opposition tente une nouvelle missive à travers la grève des paramédicaux.

En effet, bien que les leaders de ce mouvement soutiennent que leur manifestation est purement syndicale, l’existence de dessous politiques commence à se confirmer.

Des sources bien informées révèlent, en effet, la rencontre en catimini entre un leader des paramédicaux et non moins employé au sein du ministère de la Santé avec un député de l’Opposition. Les mêmes informations font part d’un échange téléphonique avec ce même député et l’actuel meneur de la grève du corps des Paramed. Ce meneur aurait ainsi promis de durcir le ton à partir de cette semaine et d’intensifier le mouvement. Des promesses qui semblent se concrétiser puisqu’effectivement, ledit leader a dirigé la manifestation devant l’hôpital HJRA hier. D’après les affirmations de leurs homologues aînés du métier, ce meneur de grève n’a rien voulu entendre lorsque la Présidence a lancé des appels pour un retour à la table des négociations. 

Des manœuvres flagrantes

L’objectif des opposants est donc plus que clair : déstabiliser voire renverser le régime en place. Pour ce faire, les parlementaires opposants vont ainsi jusqu’à attirer les leaders syndicaux dans leur filet. Tout cela confirme que les multiples foyers de tension qui apparaissent en ce moment sont tout sauf des coïncidences. Profitant de la liberté d’expression dont ils jouissent en ce moment, les militants de l’Opposition veulent à tout prix semer le chaos dans un contexte déjà fragilisé par la crise sanitaire et la conjoncture économique liée à la situation des autres pays du monde. 

Autant de manœuvres qui sortent, sans aucun doute, du cadre dans lequel sont inscrites les missions de l’Opposition et ce conformément à la loi. Rappelons que la loi portant statut de l’Opposition stipule dans son article 11 que « l’opposition a pour mission de jouer le rôle de contre-pouvoir et d’équilibre de pouvoir ; de proposer des lois à l’Assemblée Nationale ; de contrôler les activités du régime en place ; de proposer les solutions alternatives à la nation, et d’œuvrer pour l’alternance au pouvoir par voie légale tout en jouant le rôle du cabinet ». À cela s’ajoute l’article 12 qui explique « le rôle de contre-pouvoir consiste à émettre des critiques objectives, et en offrant aux citoyens une alternative à la politique définie et appliquée par le décideur politique en exercice. Jusqu’ici, le rôle de l’opposition se résume à dénigrer les dirigeants sans émettre la moindre contre – proposition ni autre alternative.

La Rédaction

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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