Publié dans Politique

Trafic de 73,5 kilos d’or - L’Etat malagasy va porter plainte contre le pseudo-propriétaire

Publié le mercredi, 10 février 2021

L’Etat malagasy porte plainte contre Parpia Gold and Jewels Trading, LLC. La décision a été annoncée dans le rapport du Conseil des ministres d’hier. La société dubaïote est accusée d’exportation illicite de richesses naturelles malagasy. Elle a porté plainte devant la justice sud-africaine dans le cadre de cette affaire de trafic de 73.5 kilos d’or, avait informé le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué publié la semaine dernière. Ladite entreprise revendique la propriété de ladite cargaison d’or et affirme être l’employeur des trois individus interpellés par la douane du pays de Nelson Mandela. Cette même entreprise estime que la détention des trois individus et leur marchandise est tout simplement illégale. Pour les observateurs avertis, il pourrait s’agir d’une énième tentative de diversion de la part des suspects pour tenter de brouiller les pistes. Une diversion comme lorsque les accusés avaient affirmé que l’or était d’origine malienne. Au final, il s’est avéré que les documents en question étaient de faux, selon les explications de la Direction générale de la douane malagasy. L’intervention de la société de Dubaï, destination finale de l’or saisi en Afrique du Sud, pourrait être une autre diversion. Il convient en effet de rappeler que le Gouvernement a déjà pris la décision de suspension de l’exportation d’or et des pierres précieuses depuis le mois d’octobre 2020. En ce sens, la société dubaïote, qui revendique la propriété de l’or, a donc agi en toute illégalité en tentant de sortir la cargaison d’or du territoire malagasy.  En outre, la société en question affirme être l’employeur des trois malagasy interpellés par les autorités sud-africaines. Une version qui peine à convaincre sachant que l’un de ces hommes est connu pour être un employé d’une agence de voyage tandis qu’un autre est réputé être un consultant... En tout cas, un procès concernant la plainte de cette société a eu lieu avant-hier. La décision de la justice sud-africaine est attendue ce jour. Le ministère des Affaires étrangères avait indiqué que ce serait cette entrée en scène de l’entreprise dubaïote qui a conduit au renvoi du procès des trois malagasy, prévu se tenir le 1er février dernier, au 19 février prochain. Notons que dans le cadre des procès en cours en Afrique du Sud, l’Etat malagasy a recruté des avocats locaux pour défendre ses intérêts et avoir gain de cause dans toutes les étapes judiciaires entreprises dans le cadre de cette affaire. Les demandes de l’Etat malagasy, pour le rapatriement de l’or saisi et l’extradition des trois suspects arrêtés en Afrique du Sud, restent en cours, affirme le rapport du Conseil des ministres hier.
La Rédaction


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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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