Publié dans Politique

Présidence d'Andry Rajoelina - Une gouvernance qui se démarque des précédents régimes !

Publié le jeudi, 11 février 2021

Rupture avec les mauvaises pratiques du passé. Tel est l'un des caractères distinctifs du régime sous la présidence d'Andry Rajoelina. Les régimes successifs ayant été à la tête du pays ont chacun eu des faiblesses qui ont conduit directement ou indirectement à leur chute. Aujourd'hui, le Président Andry Rajoelina a le mérite de vouloir apporter des révolutions dans le mode de gouvernance du pays. En effet, il est l'un des rares dirigeants qui ont osé rompre avec les mauvaises pratiques politiques du passé.

A titre d'exemple, la politique d'austérité que le Chef de l'Etat a su imposer dès son arrivée au pouvoir. Avant la pandémie de Covid-19, le nombre de délégation, tout comme la fréquence des missions diplomatiques, a été revu à la baisse. En cette période de pandémie, il est évident que les voyages à l'extérieur ont été complètement occultés.

Depuis deux années successives, l'Etat a également pu faire des économies grâce à l'annulation de la fameuse cérémonie de présentation de vœux qui se tient habituellement au Palais d'Iavoloha. Un changement majeur signé Andry Rajoelina, et qui a sans aucun doute eu des répercussions positives dans la gestion des fonds publics. Faut - il rappeler qu'au cours de ce genre de solennité, le nombre d'invités composés notamment de membres d'institution, de membres du corps diplomatique et autres représentants de la société civile peut avoisiner les 300 à 400. En prenant ce genre de décision, le Président a, certes, fait des déçus chez les adeptes de réjouissance superficielle, mais a pu grandement contribuer à alléger les dépenses publiques.

Reconnaissance internationale

L'une des grandes révolutions apportées par le Président actuel figure également la guerre ouverte qu'il a déclarée contre la corruption et la politique de la tolérance zéro contre les corrupteurs ou les corrompus. D'ailleurs, cet engagement de l'homme fort du pays a été reconnu sur le plan international et a valu une avancée de Madagascar dans le classement mondial des pays les plus affectés par la corruption. Le combat est loin d'être fini, mais jusqu'ici l'on peut constater que tous les individus impliqués dans les affaires de corruption, qu'ils soient partisans du régime ou non, ont tous été sanctionnés après leur déferrement au niveau du Pôle anti - corruption. Ce grand ménage au niveau des branches de l'administration a d'ailleurs dissuadé les habitués de cette pratique malsaine et réduit, un tant soit peu, les faits de corruption.

La liste des changements est encore longue mais en tout cas, bien que l'opposition ne voie pas ou fasse semblant de ne pas voir ces multiples changements dans l'administration du pays, la communauté internationale n'en est pas indifférente. A preuve, les bailleurs de fonds et partenaires de Madagascar continuent d'apporter leur soutien technique et financier aux dirigeants. Un soutien que le régime de Ravalomanana a perdu avant sa chute en 2009.

La Rédaction

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Editorial

  • A quoi bon !
    Des nouveaux membres de la Haute Cour de justice (HCJ) ont prêté serment. Du coup, des observateurs s’interrogent sinon s’exclament « à quoi bon ! » Une remarque quelque peu désobligeante à l’égard d’une prestigieuse et haute institution judiciaire, soit. Mais, la réalité est là. Et elle s’entête. Les précédents membres de la HCJ ont terminé leur mandat respectif sans avoir pu faire valoir leur compétence dictée par la loi et ce à cause d’un blocage à l’Assemblée nationale de la mandature précédente. Rappelons que le manquement à la mise en place de la Haute Cour de justice avait valu à Hery Rajaonarimampianina, Président de la République, au moment des faits, des mesures disciplinaires de la part de la Haute Cour constitutionnelle du fait que le Président Rajaonarimampianina n’a pas respecté le délai de douze mois prescrit par l’article 167 de la Constitution pour la mise en place de la…

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