Publié dans Politique

Mandrosoa Ivato - Deux gendarmes sanctionnés pour agression

Publié le lundi, 15 février 2021

Décidément, le masque anti-Covid et les Forces de l'ordre ne font pas bon ménage ! C'était le cas le 14 février dernier à Mandrosoa Ivato où deux Gendarmes, basés au poste avancé local, ont été récemment sanctionnés par des mesures disciplinaires pour entorse au code et à l'éthique régissant la Gendarmerie et ce, suite à une récente décision au niveau du commandement hiérarchique.

Les gendarmes mis en cause ont été accusés d'en venir aux mains, puisqu'il s'en est agi ainsi, avec un certain Jean Pierrot Nambinintsoa Ratsimbazafy, alias Bona du fait de sa réticence de ne pas suivre les conseils desdits gendarmes pour mettre son masque. Très rapidement, l'affaire s'est répandue après que des internautes l'ont partagée sur les réseaux sociaux. De son côté, le civil, qui s'estime être victime, a rejeté le fait d'avoir publié l'information sur facebook. « Je crois que ce sont plutôt des membres de ma famille qui l'ont fait », a-t-il fait savoir aux enquêteurs de la Gendarmerie.

Mais avant que les choses ne se dénouent ainsi, on peut lire sur le mur (facebook) d'un proche dudit Bona l'accusation qu'il portait ouvertement sur les gendarmes. Sur un passage de cette déclaration, l'internaute accuse la Gendarmerie d'avoir agressé son proche, et que les supérieurs de ses deux éléments mis en cause se seraient défilés simplement quand vint le moment où la famille a voulu lui demander de s'expliquer. « Ces différents supérieurs hiérarchiques des deux gendarmes en cause se sont simplement renvoyés la balle », déclare publiquement le facebooker.

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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