Publié dans Politique

Université de Toamasina - Malgré tout, le président toujours en place

Publié le mardi, 23 février 2021

Davantage de dénonciations. Les responsables du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES) ont dernièrement mis à nu des malversations auprès de l’université de Toamasina. Les preuves à l’appui concernent notamment les bourses et les inscriptions pour l’année universitaire 2019-2020. Une source locale a également informé que le président de cette université a recruté près de 100 personnels administratifs et techniques, sans avoir l’aval du Conseil d’administration de l’établissement. A cela s’ajoute la vente aux enchères de quelques véhicules en bon état, destinés au personnel de l’université. D’un autre côté, le premier responsable du campus de Barikadimy est pointé du doigt pour son favoritisme. Selon les informations recueillies, son directeur de cabinet ne serait autre que son beau-frère.
Une semaine après la manifestation estudiantine à Barikadimy, le président de l’université de Toamasina est toujours maintenu à son poste. Ceci malgré ses fautes répétitives, entraînant la manifestation « mortelle » des étudiants, jeudi dernier. Les responsables du MESUPRES classent ce président d’université de « multirécidiviste », tout en dénonçant une mauvaise gouvernance. Pour leur part, des étudiants ont effectué une marche silencieuse lundi dernier, entre autres pour réclamer la démission ou le limogeage dudit président.
Pour rappel, ce n’est pas la première fois que le paiement des bourses se fait tardivement à Toamasina. En décembre 2019, les dossiers ont déjà été envoyés par le ministère mais le paiement n’a pu se faire qu’en mai 2020, soit 5 mois plus tard, d’après le Pr Gil Dany Randriamasitiana, secrétaire général du MESUPRES. Ce retard de paiement a entraîné une manifestation des étudiants. Il a fallu que le ministère intervienne et calme la tension, avant que le calendrier sorte…
Recueillis par Patricia R.







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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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