Publié dans Politique

Diffamations envers les enfants du Président Rajoelina - Des mesures seront prises !

Publié le mardi, 23 février 2021


Vers des poursuites pénales. La publication de la Première Dame Mialy Rajoelina suite à la vidéo calomnieuse de Fanirisoa Ernaivo fait le tour des réseaux sociaux depuis lundi soir. Cette ancienne magistrate expatriée a proféré des attaques personnelles et des menaces envers les enfants et la famille du Président Andry Rajoelina en les traitant entre autres de drogués. Bien que l’épouse du Chef de l’Etat n’ait pas évoqué des poursuites envers l’auteur de ces insultes et diffamations envers ses enfants, une source digne de foi a confié que « des mesures seront prises incessamment ». Les injures et diffamations publiques sont passibles de sanctions pénales jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et des amendes jusqu’à 100 millions d’ariary, selon l’article 20 de la loi sur la cybercriminalité. Le Code pénal souligne également des peines conséquentes.
La Première Dame n’a pas caché sa colère, à travers sa publication sur Instagram laquelle est partagée par les internautes. «Tant de fois je me suis tue, non pas par faiblesse mais par sagesse et dignité. Je ne voulais pas m'abaisser à répondre à tous ces coups, ces insultes, ces diffamations, ces méchantes calomnies mensongères et gratuites que j’ai encaissés depuis. Tout simplement parce qu’on me dit que ça fait partie de la "politique". Mais aujourd'hui, je décide de sortir de mon silence…», a-t-elle publié.
Non aux violences
«…Mais qui est cette femme qui s'acharne à déverser ses propos haineux et diffamatoires sur mes enfants sur les réseaux sociaux ? Mais qui est-elle pour se permettre de proférer ses menaces ? Mais pour qui se prend-elle pour cracher ainsi son venin en traitant gratuitement mes enfants de drogués ? Je n'accepte plus de me faire insulter. Je n'accepte pas qu'on bafoue la dignité de ma famille. Je suis une maman qui a toujours élevé dignement ses enfants et qui continue à le faire. Je n'admets pas que cette femme que je ne connais ni d'Adam ni d'Eve vienne juger ma façon d'éduquer mes enfants », s’est exprimée Mialy Rajoelina dans son compte Instagram. « Que chacune s'occupe d'élever ses enfants comme bon lui semble mais qu'on arrête les propos haineux et les jugements infondés sur mes enfants. D'une maman outrée qui dit non à toutes ces violences qu'on nous fait subir ", ajoute la Première Dame, avant de signer la déclaration.
Faut-il rappeler que la Première Dame, à travers l’association Fitia, a déjà mis en garde ceux qui créent des comptes « Fake » de ses enfants sur Facebook. A part le Président Andry Rajoelina, sa femme et ses enfants n’y sont pas alors que des comptes portant leurs noms restent actifs. Les services de la cybercriminalité auprès des Forces de l’ordre suivent de près cette affaire…
L.R.

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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