Publié dans Politique

Route Nationale 44 - Les travaux avancent lentement…mais sûrement

Publié le mercredi, 24 février 2021

Délais d’exécution dans le temps. Les usagers sont impatients de voir la route nationale 44 Sud (Vohidiala-Moramanga) entièrement bitumée. Pour eux, l’achèvement des deux chantiers sur la route du riz signifie fin de la galère. Récemment, le député de Madagascar élu à Ambatondrazaka sous les couleurs de l’IRD José Alain Rakotondrazafy et le gouverneur d’Alaotra-Mangoro, Richard Ramandehamanana, ont effectué une visite sur le site du lot 1 du projet routier.

 

Selon leurs dires, les travaux y sont sur le point d’être achevés. En réalité, la circulation fait le bonheur des usagers entre le lieu-dit Antetezankambana et Amboasary Gara, d’une longueur totale de 17 km. La première couche de bitume est posée sur l’entièreté de cette portion. Les aménagements nécessaires sur les deux côtés sont en cours en même temps.

Ceci étant, l’entreprise chinoise China Goe-engineering Corporation (CGC), titulaire du lot 1, avance vers le sud en construisant des ouvrages de franchissement (dalots) et en s’attaquant aux travaux de terrassement. Cette semaine, les engins creusent au sud du chef-lieu de la Commune rurale de Morarano Gara. A ce rythme, la totalité du lot 1 Marovoay Gara-Amboasary Gara (40 km) sera touchée dans quelques semaines.

Points noirs

Selon le contrat initial, la fin du chantier sur le lot 1 est prévue le 10 avril prochain. Mais, suite à un avenant, le délai est reporté en mars 2022. Sur le terrain, l’adjudicataire du marché travaille d’arrache-pied malgré les imprévus. Sa base-vie installée au lieu-dit Betsipolitra est par exemple victime de vols récurrents. Dans la nuit de samedi, une quinzaine de bandits a affronté les gendarmes qui y montent la garde. L’incident s’est soldé par la mort par balles de l’un des assaillants.

Quant au lot 2 qui va d’Amboasary Gara jusqu’à Vohidiala Gara, 73 km, l’autre entreprise chinoise China Road and Bridge Corporation (CRBC) est déjà bien en place. Puisque la portion, objet de son intervention, comporte plusieurs points noirs, le traitement de ceux-ci a été mis en priorité en cette saison des pluies. Des numéros verts sont même mis à la disposition des usagers et des engins sont pré-positionnés sur les points noirs pour la rapidité des secours en cas de difficulté.

Scrupuleusement

Le lot 2 a été entamé en octobre dernier pour se terminer vers fin 2022 si tout va bien. D’après nos informations, le traitement de la situation juridique de certaines parcelles touchées par l’emprise routière bat son plein. Il en est même de la mise en place des différentes installations comme la base-vie à Bembary. Des gîtes d’emprunt et une carrière d’où extraire le granite utile ont été identifiés.

Qu’il s’agisse de lot 1 et de lot 2, le financement provenant de la Banque mondiale pour leur réalisation est engagé. L’équipe de la Banque et celle du ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Habitat et des Travaux publics veillent au grain. Elles scrutent scrupuleusement chaque détail de l’exécution du projet. Visiblement, les adjudicataires n’ont aucune excuse pour ne pas finir les tâches.

M.R.

Fil infos

  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves
Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff