Publié dans Politique

RMDM - Une plateforme adepte de la désinformation

Publié le jeudi, 25 février 2021

Les leaders de la plateforme de l’Opposition, RMDM, à Madagascar ou à l’étranger, ont pris l’habitude de diffamer. Chaque jour apporte son lot d’accusations non fondées. A croire qu’ils y sont dépendants. Après avoir appelé l’Armée pour s’insurger contre les dirigeants, avoir dit que le Plan Emergence Madagascar serait financé par Al-Qaïda, les gens de l’Opposition continuent sur leur lancée. Après avoir snobé leurs partisans, samedi dernier, les chefs de la plateforme pour se défendre, n’ont pas trouvé mieux que de crier au non-respect des droits fondamentaux dont celui de manifester. Il faut pourtant souligner que les députés de l’Opposition ont reçu le feu vert des autorités pour effectuer leurs rapports d’activité sur un terrain vague du côté de Soamandrakizay. Les élus du TIM n’ont tout simplement pas été autorisés à tenir leurs manifestations à Ambohijatovo. C’est pour prévenir tout éventuel forcing et tout débordement que les Forces de l’ordre ont été déployées dans le centre-ville. Les leaders du RMDM ont également accusé l’actuelle porte-parole du Gouvernement, Lalatiana Andriatongarivo, de renier ses propres paroles concernant le Kianja d’Ambohijatovo. Ce qui est totalement erroné. Il est vrai que l’actuelle ministre de la Communication et de la Culture avait, durant ses années dans la presse, soutenu que le Kianja d’Ambohijatovo devait être ouvert au TIM pour exprimer ses opinions en public. Cependant, l’ancienne chroniqueuse politique n’a jamais dit que la place à Ambohijatovo devrait être ouverte au TIM pour que ces derniers y tiennent des manifestations au cours desquelles des propos visant à renverser le pouvoir soient tenus, sous couvert d’effectuer des rapports d’activité. D’ailleurs, il faut le souligner, le Kianja d’Ambohijatovo a changé de statut depuis l’avènement du nouveau maire. Il s’agit dorénavant d’un parc botanique. Dans la même veine, le RMDM fusille le régime en place dans l’affaire des bourses impayées à l’Université de Toamasina. Encore une énième diffamation contre le pouvoir. Faut-il pourtant leur souligner que les bourses en question ont été envoyées en juillet dernier et donc que le non-paiement est de la responsabilité de la présidence de l’Université de Barikadimy. Le pire c’est lorsque la présidente du RMDM Diaspora, Fanirisoa Ernaivo se permet d’accuser publiquement et sans la moindre preuve des enfants de dirigeants d’être drogués. Dépendants des fake news et de la diffamation, les leaders de l’Opposition semblent être totalement devenus déphasés de la réalité. En tout cas, ces politiciens, à force de jouer avec le feu, vont finir par se brûler. Personne n’est au-dessus de la loi à Madagascar. 
La Rédaction


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Editorial

  • Et les taxis-bicyclettes ?
    Le conseil municipal de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) offre un cadre légal aux taxi-motos à Tanà-Ville. Après avoir agi dans l’illégalité pendant au moins quatre ans, les professionnels de transport sur « deux-roues » ont finalement obtenu gain de cause. Les mesures de confinement décrétées en raison de la pandémie de Covid 19 en 2020 donnaient naissance à un nouveau mode de transport de passagers et de bagages plus pratique. Les transports en commun, pénalisés par les codes de conduite sanitaires, devaient céder la place aux déplacements individuels. La mesure implacable de confinement empêchant de se déplacer physiquement et en groupe donne lieu aussi à un nouveau mode de commerce : la vente en ligne et livrée à domicile.

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