Publié dans Politique

Vaccin contre la Covid-19 - Madagascar ne dit pas non, mais… !

Publié le mardi, 16 mars 2021


Le Gouvernement de Madagascar ne refuse pas le vaccin anti-Covid. Mais les dirigeants étatiques, par prudence, préfèrent se mettre en retrait et attendre de voir l’efficacité et l’absence d’effets secondaires des vaccins être prouvés dans les pays qui les utilisent. C’est ce qu’a tenu à réaffirmer le ministre de la Santé publique de Madagascar, le Professeur Rakotovao Hanitrala Jean Louis. « Nous ne sommes pas contre l’utilisation du vaccin », a-t-il ainsi affirmé au cours d’un point de presse dans ses bureaux hier en toute fin d’après-midi. « Nous sommes juste prudents et vigilants. Nous observons ce qui se passe dans les pays qui l’utilisent, pour éviter d’éventuels effets indésirables de l’utilisation de ces vaccins dans notre île. Or, aujourd’hui, lorsque l’on regarde ce qui se passe dans les pays qui ont utilisé ces vaccins, des incertitudes sont encore répertoriées et d’ailleurs ils ont suspendu son utilisation », dit-il. Pour l’instant, l’évolution de la situation en ce qui concerne les vaccins conforte le bien- fondé des décisions prises par le Gouvernement qui avait décidé de ne pas solliciter le dispositif d’aide internationale en matière de vaccin.
Bon nombre de pays européens qui ont adopté l’un des vaccins utilisés font aujourd’hui machine arrière. France, Allemagne, Italie, tels sont les noms des nouveaux pays qui viennent se rajouter à la liste des pays qui mettent entre parenthèses l’injection du vaccin AstraZeneca. Le Danemark, l’Islande, la Norvège, la Bulgarie, l’Irlande, les Pays-Bas avaient déjà auparavant annoncé la suspension du vaccin contre la Covid-19 produit par le laboratoire anglo-suédois éponyme. Aujourd’hui, la France, l’Italie ou l’Allemagne attendent l’avis de l’autorité européenne des médicaments pour poursuivre ou non la vaccination. Le ministre malagasy de la Santé publique consent à dire qu’aucune conclusion ne peut encore être tirée sur ces vaccins à l’heure actuelle. « Le mieux reste d’attendre », affirme-t-il. Outre la sensibilisation au respect des mesures barrières, la Grande île préfère capitaliser sur les investissements en matière de santé qu’elle a déjà réalisés. Pour lutter contre le coronavirus, l’Exécutif malagasy s’appuie sur le remède à base de plantes médicinales locales, en l’occurrence le Covid-Organics, qui jusqu’ici n’a pas fait défaut.
La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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