Publié dans Politique

Lutte contre la propagation de la Covid-19 - Des mesures « souples » adoptées par l'Etat malagasy

Publié le mercredi, 17 mars 2021

Pas de confinement, mais des mesures « souples » pour faire face au regain de l'épidémie de Covid-19 dans le pays. Comme souhaité par une frange non négligeable de la population, l'Exécutif par l'intermédiaire du Conseil des ministres a adopté, hier, une série de mesures pour accompagner la stratégie déjà en cours pour lutter contre la propagation de l'épidémie de Covid-19.

 

Parmi ces mesures, l'on peut citer notamment la sensibilisation au respect des mesures barrières telles que la distanciation sociale, le port du masque, le lavage systématique des mains, l'assainissement des domiciles, la pulvérisation de produits désinfectants dans les transports en commun. Les rassemblements de plus de 200 personnes seront également dorénavant interdits. Le huis clos est décrété pour toutes les compétitions sportives sauf celles qui auront obtenu une autorisation spéciale et effectuées en extérieur. Le Gouvernement a aussi annoncé que le nombre de personnes pouvant assister à l'enterrement d'une personne qui a succombé dès suite de la Covid-19 ne pourra désormais plus excéder le nombre de dix.

Le Conseil des ministres indique la distribution de la tisane CVO dans chaque Fokontany et la diffusion à grande échelle du CVO Plus. Les ministères sont autorisés à s'approvisionner directement au niveau de l'usine Pharmalagasy. Le Bataillon d'Intervention spécial est de nouveau opérationnel, pour le transport des malades, la surveillance des personnes contaminées au niveau des domiciles ainsi que le suivi de l'évolution de leur état de santé. En outre, le partenariat avec les médecins indépendants au sein de l'Ordre des médecins est réactivé, pour la consultation et l'orientation en ligne. Les frontières de Madagascar restent closes pour les touristes et les passagers en provenance des pays à risque. Enfin, toutes les mesures non encore abrogées concernant la prévention contre la Covid-19 restent en vigueur.

Le Conseil des ministres a par ailleurs tenu à rappeler que toutes les personnes présentant des symptômes de la Covid-19 peuvent rejoindre les centres de santé de base partout dans la Grande île qui sont autorisés à leur remettre des médicaments et les traitements idoines, notamment le CVO Plus, l'azythromycine et les médicaments pour renforcer le système immunitaire. Les hôpitaux « manara-penitra » de toute l'île et en particulier ceux de la Capitale, l'hôpital d'Andohatapenaka, celui d'Anosiala, le HJRA et l'HJRB ainsi que celui de Fenoarivo sont ouverts pour accueillir les personnes présentant des symptômes de la maladie. L'HJRA et le Village Voara continuent d'accueillir les personnes venues se faire dépister, rappelle le Conseil des ministres

La Rédaction

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un ministère d’Etat chargé de la Refondation de la République
  • Ministres de la Refondation - Deux mois pour faire leurs preuves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff