Publié dans Politique

Vaccins anti-Covid 19 - Le Président Rajoelina sollicite l’avis de l’Académie nationale de médecine

Publié le jeudi, 18 mars 2021


Le Président de la République Andry a adressé hier une lettre au président de l’Académie nationale de médecine, le Professeur Marcel Razanamparany. Une missive dans laquelle le Chef de l’Etat sollicite « l’expertise et les conseils éclairés de l’Académie nationale de médecine pour définir ensemble la riposte adéquate pour faire face à cette récente remontée des cas du Coronavirus à Madagascar ».
Dans sa lettre de saisine, le Chef de l’Etat rappelle les mesures déjà prises par l’Etat malagasy. « Dans le milieu hospitalier, des dispositions sont prises et le soutien, à la fois humain et matériel, du corps médical et infirmier est priorisé. Quant aux mesures préventives, les actions de sensibilisation de la population seront redoublées, et le contrôle du respect des mesures sanitaires va se durcir », indique le Président Rajoelina.
Il fait mention de la mobilisation de toutes les parties prenantes à cette lutte contre la pandémie de la Covid-19. Le plan de riposte coordonné par l’Etat malagasy en 2020 a « laissé des acquis » qui vont servir aujourd’hui « d’outils et de base d’actions efficaces », dit-il, ajoutant que « L’Etat continue ses efforts pour trouver la solution la plus durable pour protéger la population malagasy de façon optimale ».
Le n° 1 du pays fait également part de la stratégie de la Grande-île face aux vaccins anti-Covid proposés par plusieurs laboratoires internationaux pour faire face à la propagation du virus. « Cette question retient l’attention de l’Etat malagasy qui, par un souci de précaution, a privilégié la posture de l’observation depuis plusieurs mois maintenant », soutient-il, affirmant que Madagascar suit de près l’évolution des campagnes de vaccination, actuellement menées dans de nombreux pays à travers le monde.
Néanmoins, fait remarquer le locataire d’Iavoloha, les récentes actualités internationales, notamment la suspension de l’utilisation du vaccin AstraZeneca par une dizaine de pays européens en raison de potentiels effets indésirables graves « confirment notre devoir de réserves en faveur de la protection sanitaire de la population malagasy ». Il souligne néanmoins que « malgré tout, nous n’écartons pas cette option préventive qui sera certainement, à termes, indispensable et incontournable ».
« C’est donc dans cette perspective que je sollicite vos avis d’experts afin de statuer sur les mesures à prendre relatives à la santé du peuple malagasy tout en considérant les impératifs d’efficacité, de fiabilité des vaccins existants aujourd’hui mais surtout des effets secondaires et indésirables », soutient ainsi le Chef de l’Etat dans sa lettre.
La rédaction

Fil infos

  • Déstabilisation supposée de la Refondation de la République - Silence total !
  • Actu-brèves
  • Vie de la Nation - Le Cardinal Tsarahazana dénonce un « christianisme de façade »
  • Actu-brèves
  • « Perquisition » avec violence - Les parents d’une haute conseillère Constitutionnelle torturés
  • Enseignement supérieur - Tolérance zéro réaffirmée face aux abus sexuels
  • Actu-brèves
  • Hauts emplois de l’Etat - Ruée vers les 24 postes de chef de Région
  • Elections consulaires des Français de l’Etranger - La liste Français du Monde revendique une meilleure prise en charge sociale
  • Refondation - « L’espoir d’un véritable renouveau démocratique s’amenuise », dixit la société civile

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

A bout portant

AutoDiff