Publié dans Politique

Disparition à Sambaina Manjakandriana - Le bébé retrouvé

Publié le vendredi, 19 mars 2021

Alors que l’opinion commence à s’alarmer à la suite du kidnapping survenu deux jours plus tôt, puisqu’il s’en est agi d’un petit garçon de 11 mois à Sambaina Manjakandriana, récemment, on assiste à une évolution plutôt encourageante de l’affaire. Le bébé avait été finalement retrouvé, selon son père ; une information confirmée par la Gendarmerie.

Au moment où je vous parle, ses traces ont été retrouvées à Ambanitsena. D’après une information, qui reste encore confuse, des inconnus l’avaient emmené là-bas en ce moment. Des gendarmes seraient déjà sur place pour prendre l’affaire en main, et qu’il faut que nous nous déplacions pour constater de visu. Mais attendons de voir”, a déclaré, en fin d’après-midi, hier, le papa du nourrisson. Visiblement, et avec une information distillée au compte-gouttes, son ton, entrecoupé de valse-hésitation, ne cache pas une certaine volonté à ne pas encore s’exprimer davantage sur l’affaire. Mais, selon une autre information de la Gendarmerie, le bébé a été emmené chez un médecin.  

 Mais revenons sur le kidnapping proprement dit. Après quelques tentatives pour lui tirer les vers du nez, le chef de famille, dans un ton désinvolte, a finalement fait aussi l’aveu, du moins sur le motif de sa disparition. “Oui, il ne faut pas s’en cacher. Il s’agissait d’un kidnapping. Nous avons payé une rançon pour obtenir la liberté du bébé.”, a-t-il ajouté encore. Interrogé sur une possible complicité de la baby-sitter avec les ravisseurs, il n’a pas été non pas très loquace. “Comme je vous l’ai dit, avouons que tout est encore obscure. La balle est donc dans le camp de la Gendarmerie pour savoir davantage. Car personnellement, je n’ai encore rien vu de ce qui est en train de se passer à Ambanitsena en ce moment. Je me contente uniquement de l’information que certains m’ont divulgué”. 

Pour le moment donc, il est difficile de déterminer le sort de la jeune baby-sitter de 20 ans, qui a emmené le bébé, mercredi dernier. “Tout m’est encore confus. Je ne sais pas vraiment si elle avait été elle aussi dans le coup, ou victime au même titre que notre bébé. Je ne sais pas si elle a été également retrouvée ou non”, confie le père de famille. Car s’il existe un suspect potentiel, ce serait bel et bien cette jeune servante. A propos justement, la Gendarmerie révèle que le fait qu’elle vient d’une région du sud, ne faciliterait pas son enquête. “Il est impossible de la joindre car elle aurait probablement regagné sa région d’origine, et le nourrisson avec”, confie notre interlocuteur. “Nous continuons toujours les recherches pour le moment”, a affirmé une source auprès de la brigade de Gendarmerie de cette commune située à une quarantaine de kilomètres à l’Est de la Capitale. De toute façon, cette Force semble n’afficher la moindre précipitation pour révéler le dénouement du kidnapping qui n’a duré au total que 48 h. Affaire à suivre.

Franck R.

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Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

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