Publié dans Politique

Banque Africaine pour le développement - Un portefeuille à hauteur de 567,15 millions de dollars pour Madagascar

Publié le vendredi, 19 mars 2021

Le groupe de la Banque Africaine pour le développement (BAD) représente 14% de la dette extérieure de Madagascar en fin septembre 2020, selon le bulletin statistique de la dette du Trésor Public.

Avec l’arrivée du nouveau représentant à Madagascar, Adam Amoumoun, qui a officiellement remis ses lettres de créance au ministre des Affaires étrangères Tehindrazanarivelo Djacoba le 19 février dernier, le ministère de l’Economie et des Finances et l’institution financière ont passé la première revue de performance du portefeuille de la banque pour l’année 2021. La conférence s’est déroulée virtuellement, il y a deux semaines, avec tous les directeurs et secrétaires généraux venant des ministères. D’après un communiqué publié sur le site de la BAD, le portefeuille actif de l’institution financière compte 19 opérations du secteur public à la date de début mars. Le montant des engagements en cours s’élevait à près de 567,15 millions de dollars américains. Ce financement couvre la quasi-totalité des secteurs clés du développement économique du pays, à savoir l’énergie (33,1%), l’agriculture (25,6%), le transport (24,2%) et l’industrialisation (8,1%).

Effectivement, la BAD est intervenue dans plusieurs domaines l’année dernière. On peut citer entres autres le Projet de Renforcement et d’interconnexion des réseaux de transport d’énergie electrique à Madagascar (PRIRTEM I), l’appui budgétaire en réponse à la Covid-19, la prise de participation dans le projet « Sahofika » et le projet d'Appui à la Mobilisation des recettes publiques. 

Cet échange fut également l’occasion d’aborder les difficultés rencontrées dans l’exécution budgétaire. Plusieurs projets des bailleurs de fonds tardent à se réaliser à cause de la lenteur de l’administration publique, du long délai lié à la ratification des accords de prêts et de dons et de passation des marchés. C’est le cas du Programme d'Appui budgétaire en réponse à la Covid-19 de l’ordre de 42 millions de dollars. Le financement a été approuvé en conseil d’administration de la BAD le 22 juillet 2020 et signé le 5 août. Ceci est encore en attente de ratification jusqu’à ce jour. Un plan d’amélioration de la performance du portefeuille a été ainsi présenté et validé par toutes les parties prenantes à la revue. Il a également été convenu de mettre en place des équipes en charge du projet de la BAD. 

Recueillis par Solange Heriniaina 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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