Publié dans Politique

Course à la Haute Cour constitutionnelle - 14 candidats à l’Assemblée nationale, une vingtaine au Sénat et 58 au CSM

Publié le lundi, 22 mars 2021


Quatorze candidats seraient en course pour devenir les représentants de l’Assemblée nationale auprès de la Haute Cour constitutionnelle. Ils seraient encore plus nombreux à postuler au niveau du Sénat parce qu’une vingtaine de dossiers y auraient été déposés. Ce chiffre annoncé, hier en fin de soirée, est encore officieux. Le bureau permanent du Sénat ne procédera au dépouillement des dossiers de candidature que ce jour. La palme du nombre de candidatures revient néanmoins au Conseil supérieur pour la magistrature où cinquante-huit dossiers ont été enregistrés, selon le secrétaire général du CSM. Tels sont les chiffres communiqués à l’issue de la clôture du dépôt de candidatures dans chacune de ces entités, respectivement hier à 16 heures pour les deux Chambres du Parlement et vendredi dernier à minuit pour le CSM. Force est de constater au vu des chiffres communiqués que les sièges de Haut conseillers à Ambohidahy sont très convoitées. Il est également intéressant de noter que les magistrats constituent la grande majorité des prétendants à Ambohidahy. Des administrateurs civils et des juristes entendent également tirer leurs épingles du jeu. Dans ces listes de candidats figurent le nom d’un ancien ministre, d’actuels secrétaires généraux de ministères, d’un secrétaire général d’Institution, ou encore ceux de leaders syndicaux anciens et actuels. Chacune de ces entités votantes à sa propre modalité de vote, selon des explications.
Vote à venir
A l’issue de la clôture du dépôt de candidature, la prochaine étape sera l’élection des représentants. Les députés passeront au vote demain, sauf changement de programme. Les sénateurs et les membres du CSM éliront les leurs en fin de semaine. Pour rappel, la Constitution dispose que Tsimbazaza et Anosy élisent respectivement deux représentants. Le CSM élit également deux représentants. Et le Président de la République nomme les trois derniers membres de la HCC. Le nom de ces représentants du Chef de l’Etat pourrait également être connu d’ici la fin du mois. Et ce, afin de permettre à l’intégralité des neufs membres devant composer la prochaine HCC de prêter serment en même temps et donc d’entrer en fonction à la même date, afin de respecter les dispositions constitutionnelles. Le mandat des membres de la HCC est pour rappel de sept ans. L’élection des futurs membres de cette institution revêt ainsi un enjeu important du point de vue politique. Une victoire des candidats proches du pouvoir au sein des diverses entités votantes permettra au Chef de l’Etat de se retrouver en position confortable pour les prochaines années. En revanche, si des candidats non proches du régime se retrouvent majoritaires à la HCC, le pouvoir risque d’être en position dangereuse sachant que la HCC a le dernier mot en termes de contrôle de constitutionnalité des textes de loi. Il faut en outre savoir que les prochains membres de la HCC proclameront donc les résultats de la prochaine élection présidentielle en 2023, des législatives et d’une éventuelle consultation par voie référendaire d’ici 2028.
La Rédaction


 

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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