Publié dans Politique

Funérailles de l’ancien Chef d’Etat - Céline Ratsiraka, la grande absente

Publié le lundi, 29 mars 2021

Hospitalisée  au début de la semaine dernière, Céline Ratsiraka est la grande absente aux funérailles de son mari, hier. Toujours sous traitement à l’Hôpital militaire de Soavinandriana,  elle n’a pas pu assister à l’hommage national rendu par le peuple malagasy à celui qu’elle a dit oui devant Dieu et les hommes en 1964. Une union jamais ébranlée et maintenue jusque ce que la mort les sépare, dans la matinée du samedi 27 mars 2021.
Céline Ratsiraka en étant la première Dame de la République démocratique de Madagascar (1976-1993) s’est impliquée tant dans le domaine politique que social. A la tête des femmes AREMA, elle a cautionné la création des branches de cette association dans le secteur public. C’est le cas par exemple des femmes épouses des militaires et bien d’autres. Céline Ratsiraka n’hésitait pas à se lancer dans le bain de la politique en prenant la parole dans les manifestations organisées par le parti AREMA. Bras droit de son mari, elle s’est activée également dans le domaine social. Tout le monde se rappelle de la mise en place des crèches (akanin-jaza) par les femmes AREMA afin de permettre aux mères de famille de vaquer à des emplois et de contribuer aux frais dans leur foyer.
Affaiblie par la maladie, Céline Ratsiraka s’est faite discrète au retour de son mari au pouvoir en 1997.
Le couple Didier et Céline Ratsiraka a eu quatre enfants, trois filles Olga, Annick et Sophie, et un garçon, Xavier. Ce dernier, basé en France, n’a pas pu  lui aussi dire au revoir à son illustre père. Selon les informations « officieuses », il n’est arrivé au pays que hier en milieu d’après –midi.
La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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