Publié dans Politique

Institution - L’élection du président de la HCC avant la fin de ce mois

Publié le mercredi, 14 avril 2021

Les nouveaux membres de la Haute Cour constitutionnelle (HCC) se sont réunis mardi pour la première fois après leur prestation de serment de jeudi dernier. Une réunion à l’issue de laquelle l’opinion s’attendait à connaître l’identité du successeur de Jean Eric Rakotoarisoa à la tête de cette institution. Une élection qui n’a pas pu avoir lieu, notamment à cause de « l’impossibilité pour deux membres de la Cour de céans d’être présents pour des motifs liés à leur état de santé ».

Il s’agirait de Florent Rakotoarisoa, haut conseiller doyen, qui n’a pas pu être présent à la réunion, et Noelson William, haut conseiller élu par les députés mais qui n’a pas pu prêter serment avec ses collègues la semaine dernière. Aucune date précise n’a été donnée pour la tenue de la nouvelle réunion. Or, il faut savoir que le règlement intérieur de la HCC révisé en décembre dernier prévoit que le doyen d’âge des hauts conseillers convoque les membres de la Haute Cour pour élire le président dans les huit (8) jours suivant l’installation de la Haute Cour constitutionnelle. Un délai qui arrive à échéance cette semaine. Et le texte précité prévoit également que « l’élection a lieu en présence des neuf (09) hauts conseillers à la Haute Cour à la majorité absolue des Membres présents et votants ». Ce qui serait donc impossible dans l’état actuel des choses au niveau d’Ambohidahy. Le même texte dit aussi que « Pour toute délibération, la Haute Cour doit siéger avec six membres au moins, sous la présidence du président ou du haut conseiller doyen en cas d’empêchement de ce dernier ». Or, le haut conseiller doyen dans ce cas de figure est Florent Rakotoarisoa, lequel, a-t-on dit plus haut, n’a pas pu prendre part à la réunion.

Afin de ne pas rentrer en contradiction avec ces obligations, les hauts conseillers ont décidé de modifier les dispositions dudit règlement intérieur révisé concerné. Les nouvelles dispositions modifiées par l’actuelle HCC prévoient ainsi que le doyen d’âge des hauts conseillers convoque les membres de la Haute Cour pour élire le président dans les vingt et un (21) jours suivant l’installation de la Haute Cour constitutionnelle. La nouvelle réunion pour élire le président de cette institution aura donc lieu au plus tard d’ici deux semaines jour pour jour. Le nouveau règlement intérieur révisé par les nouveaux hauts conseillers prévoit également que dorénavant, « L’élection a lieu en présence des hauts conseillers à la Haute Cour à la majorité absolue des membres votants » et que pour toute délibération, la Haute Cour constitutionnelle doit « siéger avec six membres au moins, sous la présidence du président ou du haut conseiller doyen présent en cas d’empêchement de ce dernier ».

Fil infos

  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff