Dans une récente déclaration diffusée sur les ondes du « Miara – manonja », ces opposants ont sans la moindre gêne appelé la population à contredire les consignes et mesures sanitaires établies par l’Etat. Sur cette lancée, les Hanitra Razafimanantsoa et consorts vont jusqu’à réclamer l’ouverture des écoles, des églises ainsi que tous les lieux de rassemblement tout en incitant leurs partisans à sortir dans la rue, faire du bruit afin de s’opposer au confinement total prévu le week – end prochain à travers une manifestation demain. Ils estiment que les centres de traitement mis en place par le régime n’ont aucune utilité alors que les familles de patients peinent à trouver des places pour leurs malades qui désirent s’y faire soigner. Bref, un appel direct et ouvert à la rébellion alors que la population est confrontée à la 2ème vague de l’épidémie. Une période d’autant plus compliquée par la présence du variant sud – africain.
Provocation
Une fois de plus, l’Opposition verse encore dans la provocation. Faut – il rappeler les dernières épisodes de manifestations orchestrées par le camp « Miara – manonja » sous couvert d’excursion puis de compte-rendu parlementaire. Cette fois – ci, il est clair que la stratégie qui se cache derrière cette démarche est de pousser le régime à commettre une maladresse. Comme d’habitude, les opposants surfent sur la vague en utilisant un sujet à polémique pour créer le chaos. La dernière controverse en date est celle relative à la fermeture des églises et des écoles. Ils instrumentalisent ainsi la frustration des propriétaires d’écoles et de certains fervents chrétiens pratiquants en faisant semblant de défendre leurs arguments. Au final, leur unique intention est pourtant de trouver une brèche pour attaquer le régime. L’on est même tenté de penser que l’Opposition souhaite fortement ou même aurait beaucoup à gagner dans la propagation des contaminations à la Covid-19 pour mieux acculer les tenants du pouvoir.
En tout cas, ces membres de l’Opposition savent pertinemment que le contexte d’Etat d’urgence sanitaire n’est pas le moment propice à ce genre de manifestation. Ils ne doivent donc pas s’étonner s’ils font l’objet de sanctions.
La Rédaction