Publié dans Politique

« Ankohonana miarina » - Un soutien financier régulier pour 52 100 ménages

Publié le lundi, 10 mai 2021

50 000 ariary. Tel est le montant du soutien financier que chaque ménage bénéficiaire vont toucher chaque mois. Le projet « Ankohonana miarina », littéralement traduit « un ménage qui se redresse », vise à soutenir les familles en détresse avec la crise sanitaire liée à la Covid 19. Pour la ville d'Antananarivo, 52 100 ménages issus des 6 Arrondissements bénéficieront de ce soutien financier régulier pendant 6 mois.

« Les ménages défavorisés sont les principaux bénéficiaires du projet, identifiés à partir des enquêtes menées par le Fonds d'intervention pour le Développement (FID) dans chaque Fokontany. Les listes ont ensuite été vérifiées plusieurs fois pour éviter les erreurs et assurer la transparence. Tout cela pour vous dire que l'Etat tire des leçons des erreurs du passé, d'où les améliorations entreprises », lance Hery Rasoamaromaka, gouverneur de la Région d'Analamanga. « Les bénéficiaires sont rassurés de l'obtention de l'enveloppe financière chaque mois et ce pendant 6 mois. Ils peuvent programmer son utilisation dès maintenant », ajoute notre source.

Pour sa part, le chef du projet « Ankohonana miarina » auprès du FID, Vero Raboanary, apporte des détails quant au paiement des milliers de ménages bénéficiaires. « 600 ménages par jour par Arrondissement seront concernés par le paiement. Ils seront divisés en groupe de 80 personnes par heure, pour le respect des gestes barrières en cette pandémie. Des tickets sont dispatchés au préalable au niveau des Fokontany pour ce faire », souligne-t-elle. Cette responsable d'ajouter que le paiement peut aussi se faire via « mobile money » pour les ménages qui ont des comptes y afférents, ou encore auprès des agences OTIV pour ceux qui disposent de cartes d'identité nationale à jour. Notons que le lancement dudit projet s'est tenu hier au Coliseum Antsonjombe, en présence du gouverneur de la Région d'Analamanga, du maire de la Commune urbaine d'Antananarivo, Naina Andriantsitohaina, et du député élu dans le 5è Arrondissement de la Capitale en la personne de Naivo Raholdina.

Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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