Publié dans Politique

Parlement africain - Le parlement européen doit éviter de s'impliquer dans la crise entre le Maroc et l'Espagne

Publié le vendredi, 11 juin 2021

Pour le président sortant du Parlement panafricain (PAP), Roger Nkodo Dang, le Parlement européen ne doit pas s'impliquer dans la crise entre le Maroc et l'Espagne, qui est une crise bilatérale qui peut être résolue par des moyens diplomatiques ou des négociations directes.

 

«Le Parlement Panafricain appelle son homologue européen à s'abstenir de toute prise de position susceptible d'exacerber les tensions et appelle les deux parties à résoudre la crise dans un cadre purement bilatéral», souligne Nkodo Dang dans un communiqué.

Il s'est félicité de la décision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour le retour de tous les mineurs marocains non accompagnés, entrés illégalement dans l'Union européenne. «Les faits prouvent que le Royaume du Maroc joue son rôle dans la lutte contre le terrorisme, l'immigration illégale et la traite des êtres humains, dans le respect des principes et des exigences du partenariat qui l'unit à l'Union européenne et à son environnement régional», a-t-il soutenu.

Le président sortant du PAP, institution basés à Johannesburg, en Afrique du Sud, ajoute que le Maroc joue également un rôle important dans la gestion du dossier de la migration en Afrique, «ce qui a été félicité à maintes reprises par les Chefs d'Etat et de gouvernements africains, ayant désigné SM le Roi Mohammed VI Champion de la Migration en Afrique».

De même, et dans le cadre de sa politique de partage d'expérience, particulièrement en matière de migration, le Royaume du Maroc a pris l'initiative d'abriter le premier centre africain dédié à l'étude et à l'examen de ce fléau, baptisé «l'Observatoire Africain des Migrations», a rappelé président sortant du PAP.

M. Nkodo Dang a rappelé aussi le strict respect des engagements pris par le Parlement européen et le Parlement Panafricain pendant le Sommet des Chefs d'Etats et de Gouvernements de l'Union Africaine et de l'Union européenne, tenu à Abidjan en 2017. Les deux parties avaient en effet convenu, entre autres, du fait que «tous problèmes opposant deux Etats relèvent des relations bilatérales entre ceux-ci et les deux Parlements ne peuvent intervenir qu'au cas où ceux-ci ont débattu de ce problème au préalable».

agenceafrique

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    L’Opposition politique que le pays a l’honneur ou le malheur de disposer aurait-elle les reins solides ? Apparemment non !En un quart de siècle d’existence, le « Tiako i Madagasikara » (TIM) montre déjà des signes d’usure, de faiblesse. Des rides avant l’heure trahissent le visage de ce parti fondé et présidé, d’une main de fer, par l’ex- magnat du lait, l’ancien Chef d’Etat Marc Ravalomanana dont l’empire économique s’effrite au fil des ans. Visiblement, le poids de l’âge pèse trop sur les épaules de « Ramose ». A soixante-quatorze ans, Ravalomanana peine à suivre le rythme mais il persiste à tenir la barre du parti. Ses lieutenants s’irritent de son entêtement. Mais on n’y peut rien ! Dada est intraitable. Et le déclin semble irréversible.Ibidem pour le « Rodoben’ny mpanohitra ho an’ny demokrasia eto Madagasikara » (RMDM), une plate-forme de l’Opposition concoctée par le pasteur Tsarahame et acolytes et…

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