Publié dans Politique

Tentative d’élimination physique du Président Rajoelina - Les pièces à conviction saisies : Des armes de guerre et des milliards d'ariary

Publié le jeudi, 22 juillet 2021

Au lendemain de la sortie médiatique de la procureure générale près de la Cour d’appel d’Antananarivo (PGCA), Razafiarivony Berthine, les informations arrivent au compte-gouttes sur ce projet d’attentat contre le Président Andry Rajoelina et des personnalités malagasy.

 

Hier, c’est au tour du ministère de la Sécurité publique, Randrianarison Rodellys, de livrer des informations plus détaillées. De cette affaire, six individus sont arrêtés entre autres les deux suspects annoncés hier à savoir le Français Philippe Marc François et le Franco–malagasy Paul Rafanoharana, ainsi que trois Malagasy et une autre qui possède également la double nationalité. Le numéro un de la Sécurité publique a précisé que des armes, des documents et des liquidités saisis sur les incriminés constituent les pièces à conviction.

Des bribes d’informations, livrées par certaines sources proches du dossier, permettent de comprendre le déroulement du projet. Le conditionnel est ici de rigueur. 15 commandos mercenaires auraient été recrutés par les commanditaires pour mener l’opération. Parmi eux, figureraient des éléments ayant opéré et participé à de récents attentats sur le continent africain. C’est un groupe de commandos expérimenté dans le déploiement d’actions militaires à but de déstabilisation politique en Afrique menée par des officiers supérieurs.

L’opération menée par ce groupe de commandos devait s’appuyer sur des éléments sur place à Madagascar dont des officiers supérieurs malagasy auditionnés dans le cadre de cette affaire. Un projet qui bénéficierait d’un financement de 5 millions d’euros. Lors des perquisitions, menées par les Forces de l’ordre malagasy, une partie de la somme équivalente à 250 000 euros en espèces dans 4 valises cabines, soit plus d’un milliard d’ariary, aurait été trouvée dans le domicile d’un des suspects. Auraient également été saisis des armes de guerres et des munitions ainsi que des documents compromettants selon ladite source.

Le ministre Randrianarison Rodellys a révélé que ça fait des mois que les limiers malagasy ont eu vent de ce projet les obligeant à collecter les renseignements utiles avant de procéder à l’arrestation de ces six individus. Il n’a pas pourtant précisé si l’épouse de Paul Rafanoharana et celle de Philippe Marc François font partie des six individus gardés à vue comme l’affirme certaine presse étrangère.

Depuis leur arrestation, ces présumés comploteurs se trouvent dans un local de la Police nationale à Anosy pour subir leur audition avant le déferrement au Parquet. Selon des sources étrangères, Paul Rafanoharana a été arrêté à son domicile dans la soirée de mardi tandis que Philippe Marc François, également gérant de la société

« Tsara First » appartenant au premier, a été surpris à l’aéroport international d’Ivato en partance pour la France.

La rédaction

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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