Publié dans Politique

Tentative d’élimination physique du Président Rajoelina - « Un tel projet va à l’encontre des valeurs malagasy »

Publié le jeudi, 29 juillet 2021

Tout projet d’attentat contre la personne du Président de la République va « à l’encontre des valeurs et des dispositions constitutionnelles malagasy ». Les propos sont ceux de Richard Ramanambintana, sénateur de Madagascar au cours d’une interview hier. A l’instar de nombreuses autres personnalités publiques du pays, le parlementaire a lui aussi réagi face au projet d’attentat déjoué visant le Chef de l’Etat malagasy.

« La vie appartient à Dieu », dit-il condamnant fermement le projet d’élimination physique du Chef de l’Etat. Devant quelques gens des médias, le sénateur a encouragé les Forces de l’ordre, les responsables de l’enquête et la Justice à se dresser face à ce « projet malheureux ». Et lui de lancer, par ailleurs, un appel vibrant à la population à « l’apaisement devant le contexte actuel ». Commentant toujours ce fait d’actualité, le parlementaire souligne le fait que « Madagascar est un pays souverain et un pays qui a des dirigeants élus de manière démocratique » et martèle que « l’intérêt commun et l’intérêt supérieur de la Nation devraient primer » pour aider Madagascar à « sortir de la pauvreté et de l’obscurité dans laquelle le pays a vécu en soixante ans ».

Pour lui, ce qui se passe actuellement vise à entraver la marche vers le développement voulu par la majorité de la population. Un développement qui est déjà « palpable au niveau de la population à la base », grâce notamment par la construction des nombreuses infrastructures », souligne le sénateur.  Richard Ramanambintana rappelle en outre que les partenaires techniques et financiers se bousculent actuellement aux portillons du pays. Cela, dit-il, est le signe de la confiance des bailleurs de fonds envers le Président de la République Andry Rajoelina. Le sénateur en veut pour preuve la récente signature de quatre accords de financement entre Madagascar et la Banque mondiale au Palais d’Etat d’Iavoloha la semaine dernière. Des accords qui couvrent notamment les domaines de l’agriculture, de l’élevage, des infrastructures et de l’économie.  « Le développement est palpable », commente-t-il. Et lui de poursuivre en affirmant que « les regards sont tournés vers Madagascar ».

La rédaction

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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