Publié dans Politique

Toamasina  - Le projet « Miami » avance à grande vitesse !

Publié le vendredi, 20 août 2021

Le rêve commence à devenir réalité. Le projet « Miami », promis par le Président Andry Rajoelina à la population de Toamasina dès la campagne électorale, se concrétise à grands pas. Le projet qui fait référence au nom d'une ville américaine dans l'Etat de Floride, consiste à l'embellissement de Toamasina dans une optique de promotion du tourisme à travers la mise en place de lieux d'attractions touristiques et des espaces de divertissement.

Sur le long terme, le projet ambitionne d'avoir des retombées sur l'économie. Au cours d'un déplacement à Toamasina hier, le Président Andry Rajoelina a pu constater l'avancée des travaux. « Grâce à ce projet, la ville de Toamasina subira une grande transformation avec la perspective d'une hausse des revenus pour la population », s'est réjoui le Chef de l'Etat.

Les travaux dans le cadre de la première phase ont débuté en novembre 2020 et consistent à l'aménagement de la plateforme Nord (mesurant 560m) du bord de la mer de Toamasina, la construction d'une structure de protection de 800m le long de la côte ainsi que la construction du jardin des amoureux, d'un skate-park, d'un espace de sport en plein air, ainsi qu'une première partie des espaces de vente des marchands locaux. Si cette première phase est prévue se terminer très bientôt, les responsables du chantier enchaîneront déjà vers la 2ème phase prévue s'achever vers la fin de l'année. L'ouvrage inclut aussi la construction d'une cité artisanale ainsi que la réhabilitation du boulevard Ratsimilaho. La 3ème phase comprendra, en outre, la construction d'un terrain synthétique, d'un jet d'eau et des kiosques commerciaux.

Une rocade pour la Région d'Atsinanana

Comme il l'avait promis lors de son intervention sur la chaîne nationale le dimanche 8 août dernier, le Président Andry Rajoelina a fait le déplacement dans la Région d'Atsinanana hier. Il a profité de l'occasion pour constater de visu l'état catastrophique de la route nationale n°2 qui relie la Capitale et le Grand port, et qui fait l'objet de nombreuses doléances des usagers ainsi que les transporteurs. Si auparavant le trajet Antananarivo - Toamasina se faisait en 6 heures, la même distance se fait actuellement en 10 heures de temps à cause du mauvais état des routes. Pire, l'axe Brickaville - Toamasina se fait en 4 voire 5 heures de temps contre 2 heures et demie seulement auparavant.

Les travaux de réhabilitation de cet axe routier ayant déjà débuté, le Chef de l'Etat s'est montré ferme vis-à-vis de l'entreprise qui a obtenu le marché pour la réalisation quant à la qualité et la durabilité de la route. Si la Région d'Analamanga est dotée de la « rocade d'Iarivo », la Région d'Atsinanana ne sera pas en reste grâce à la prochaine construction d'une nouvelle rocade qui portera d'appellation de « lalan'ny firaisan - kina ». La rocade reliera notamment Barikadimy avec la route nationale n°5 menant à Foulpointe jusqu'à Barikadimy.

La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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