Publié dans Politique

Ministère des Mines - Le PM assure l’intérim

Publié le lundi, 23 août 2021


Réorganisation. L’intérim à la tête du ministère des Mines et des Ressources stratégiques est dorénavant confié au Premier ministre Christian Ntsay. La passation entre le numéro Un du Gouvernement et celui qui a tenu l’intérim, l’ancien ministre des Mines et de Ressources stratégiques, Fidiniavo Ravokatra, a eu lieu hier à Ampandrianomby. L’ancien ministre avait expédié les affaires courantes à la tête de ce département ministériel depuis maintenant plus d’une semaine. Au lendemain de la formation du Gouvernement, cet ancien ministre avait passé le flambeau au nouveau ancien ministre Brice Randrianasolo. Cependant, ce dernier, avant même de pouvoir s’installer dans ses bureaux, faisait face à un déferlement de critiques l’obligeant à prendre de lui-même la décision de démissionner quatre jours après sa nomination.
Ceci étant dit, le Premier ministre, intérimaire au ministère des Mines et des Ressources stratégiques, a immédiatement pris ses marques. Une rencontre avec les hauts responsables au niveau de ce département ministériel a succédé à la cérémonie de passation de service.  Rencontre au cours de laquelle il a été discuté de la prise en main du ministère et des nouvelles orientations dans la gestion des ressources minières du pays. Il serait, selon le ministre intérimaire, que les richesses du pays ne participent pas au développement du pays. Un constat qui mérite d’après le Premier ministre un redressement, qui passe notamment par plusieurs étapes telles que la réforme des lois régissant le secteur minier, le rapatriement des devises ou encore la lutte contre le trafic des ressources du pays.
Quatre fauteuils importants encore vacants
Le poste de ministre des Mines et des Ressources stratégiques cherche donc un titulaire. Il en est de même pour le poste de sénateur occupé par Imbiki Herilaza ainsi que celui de député occupé par Raymond qui attendent également d’être réattribués. Les deux parlementaires ont quitté leurs postes respectifs, après avoir été nommés ministres au sein du nouveau Gouvernement. Herilaza Imbiki, sénateur nommé sur le quota du Président de la République et vice-président du Sénat, a été nommé Garde des Sceaux et ministre de la Justice. Le député d’Antsiranana II, Raymond a lui été nommé pour occuper le poste de vice-ministre chargé de l’Elevage auprès du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage.
Les deux se retrouvent obligés de mettre entre parenthèses leurs mandats de parlementaire. La nomination des remplaçants de ces deux parlementaires est attendue dans les prochains jours après la saisine de la Haute Cour constitutionnelle, effectuée par les chefs des deux Chambres. Dernier poste vacant, celui de gouverneur de la Région d’Anôsy. Comme les deux cités auparavant, Jerry Hatrefindrazana a intégré le Gouvernement lors du dernier changement au niveau de celui-ci. L’ingénieur a été installé au fauteuil de ministre des Travaux publics. La nomination de son successeur à la tête de la Région d’Anôsy est ainsi également attendue.
La rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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