L’ancien international camerounais a débarqué hier à Ivato où il a été accueilli par le secrétaire général de la Présidence de la République, Ramonjavelo Valery, et la représentante du ministère de la Jeunesse et des Sports, Rosa Rakotozafy. C’est le second séjour de l’ancien joueur du FC Barcelone à Madagascar en trois ans. La dernière fois qu’il foulait le sol malagasy, c’était en 2019 en faisant partie de la délégation dirigée par le président de la FIFA Infantino et du président de la CAF de l’époque, Ahmad. Conseiller spécial de ce dernier, Samuel Eto’o, à l’instar de la délégation de la FIFA et de la CAF, a été mis au courant par le Président de la République Andry Rajoelina, lors de la rencontre au Palais d’Iavoloha, de son intention de construire ce grand stade à Mahamasina. Deux années plus tard, Samuel Eto’o est un des témoins de la réalisation de cette promesse présidentielle.
Un joyau qui vient d’être homologué définitivement par la Confédération africaine de football (CAF) suite à l’inspection effectuée par ses experts avant-hier. Ces derniers n’ont pas tari d’éloges à ce nouveau stade qui respecte les normes exigées par les instances internationales du ballon rond. Portant le nom de l’équipe nationale malagasy de football, en guise de reconnaissance de sa performance à sa toute première participation à la phase finale d’une coupe d’Afrique des Nations (CAN), éliminée en quart de finale, le Stade Barea a été financé entièrement sur fonds propre de l’Etat malagasy et les travaux réalisés par une entreprise chinoise.
Demain, Samuel Eto’o assistera, tout comme les 10.000 spectateurs autorisés par la CAF après dures négociations, à l’ouverture officielle du Stade Barea suivie par le match comptant pour les éliminatoires du mondial 2022 entre Madagascar et le Bénin. Et samedi, il fait partie de la population malagasy qui va inaugurer avec faste ce plus grand stade de l’océan Indien.
La Rédaction