Publié dans Politique

Ministère de la Justice - Le personnel demande des moyens  

Publié le lundi, 13 septembre 2021

Le changement. Tel est le mot d'ordre en vigueur au niveau du ministère de la Justice. C'est dans cette optique que la parole a été donnée aux agents étatiques, représentant toutes les catégories au niveau du département ministériel de la Justice, hier, au cours d'une séance succédant à la cérémonie de levée du drapeau.

« Pour la première fois dans l'histoire du ministère de Faravohitra, le garde des Sceaux et ministre de la Justice a invité ses collaborateurs à apporter des suggestions, émettre leurs doléances, avancer des solutions, apporter leur pierre à l'édifice pour l'amélioration du travail et pour l'atteinte des objectifs communs », souligne un communiqué du ministère de la Justice. Les représentants des greffiers, ceux des agents pénitentiaires, des magistrats ou encore ceux du personnel d'appui ont été entendus. « En général, les doléances du personnel du ministère portaient sur la dotation d'équipements tels que des bureaux, des véhicules, des infrastructures, du matériel informatique. Des demandes de formation ont également été formulées par le personnel.

Des demandes qui n'ont certainement pas atterri dans l'oreille d'un sourd. Le ministre Imbiki Herilaza a d'ailleurs tenu à remercier ses collaborateurs pour ne pas avoir hésité à formuler leurs remarques et leurs demandes, ainsi que pour les expressions de leur disposition à atteindre les objectifs fixés. « Certaines demandes seront satisfaites, d'autres peut-être non. La réalisation de ces demandes dépendra avant tout du budget de l'Etat et des partenaires techniques et financiers. Nous devons mériter de recevoir ce que nous demandons, de par nos actions et nos conduites », a répondu le garde des Sceaux. Le ministre qui a d'ailleurs immédiatement joint l'acte à la parole en offrant, en son nom personnel, 10 ordinateurs à son département. Du nouveau matériel qui sera dispatché dans les services où le besoin est le plus urgent. Ce n'est pas la première fois que l'ancien vice-président du Sénat débourse de sa poche pour aider. La semaine dernière, il avait promis de remettre ses trois mois de salaire aux victimes de la famine dans le Sud. Lorsqu'il était numéro deux du Sénat, Imbiki Herilaza avait également offert un mois de son salaire à l'île de Sainte-Marie.

Recueillis par L.A.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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