Publié dans Politique

Réunion sur la réouverture des frontières - Les opérateurs s’attendent à du concret

Publié le mercredi, 15 septembre 2021

Les ministères des Affaires étrangères, du Tourisme et de la Santé publique organisent aujourd’hui la cinquième réunion de travail en vue de la réouverture prochaine des frontières du pays avec le secteur privé et les représentants du ministère de l’Industrie et celui des Transports. Le Président de la République, Andry Rajoelina, a en effet évoqué lors de la Rencontre des Entrepreneurs francophones (REF) à Paris, à la fin du mois d’août dernier, la possibilité d’une réouverture des frontières de Madagascar aux voyageurs internationaux à partir du mois prochain.

Cette réouverture pourrait être restreinte ou partielle. Tout dépendra de l’évolution de la situation sanitaire prédominant dans le pays mais aussi du pays d’origine des voyageurs. Ces ateliers de travail sont une suite logique de cette annonce. Dans tous les cas, les opérateurs se réjouissent déjà de cette démarche.

« Nous sommes ravis d’être consultés avant toute prise de décision, sachant qu’elle est particulièrement importante notamment pour la relance économique du pays. D’ailleurs, les opérateurs ont été tous représentés durant les différentes réunions de travail qui ont précédé. Cependant, nous espérons que ces réunions aboutiront sur quelque chose de vraiment concret. En effet, des rencontres du même genre ont été déjà organisées auparavant mais ont été classées sans suite. Nous attendons alors beaucoup de ces échanges », soutient un des opérateurs. En tout cas, en attendant la décision finale, le secteur privé s’active déjà et prend les mesures nécessaires et adaptées pour accompagner les initiatives déjà mises en place par l’Etat. « Suivant les directives du Chef d’Etat par exemple, tous nos collaborateurs travaillant dans le domaine du tourisme se sont tous déjà fait vacciner, pour la majorité. Si les frontières réouvrent, nous serons en effet exposés au premier plan c’est pourquoi il est important mais aussi normal que l’on se protège », rajoute cet opérateur. D’après les statistiques, le secteur du tourisme enregistre le taux de vaccination le plus élevé en comparaison aux autres secteurs d’activité.

D’autre part, la fermeté des établissements hôteliers, sur la prise en charge des ressortissants malagasy de retour au pays dont le confinement de cinq jours est obligatoire, témoigne déjà de la volonté des opérateurs à se soumettre à toutes les conditions imposées par les autorités. L’objectif étant d’ouvrir les frontières pour de bon, et non une réouverture pour ensuite la refermer après quatre mois à cause d’un rebond épidémique. La décision finale est ainsi fortement attendue.

Rova Randria

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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