Publié dans Politique

Economie bleue - La SECREN se remet à flot

Publié le mercredi, 15 septembre 2021

Solution pérenne. C'est ce que suggère le Président de la République quant à la concrétisation de la relance des activités la Société d'études, de construction et de réparation navale (SECREN). Des propositions de solution que Andry Rajoelina a avancées lors de sa descente dans la région nord du pays. Ce fleuron de la navigation malgache est, présentement, en eau trouble avec quelques crises financières dans lesquelles la SECREN peine à garder la tête hors de l'eau.

Cette dernière connait actuellement une crise suite à l'existence d'arriérés de paiement de quatre mois de salaire des employés. Une situation qui n'est pas nouveau au sein de la société dans la mesure où celle-ci s'est présentée à maintes reprise auparavant. En effet, pendant de nombreuses années, les cotisations du personnel de la SECREN n'ont pas été versées à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS). Les employés concernés n'ont rien su de la situation avant de prendre leur retraite. Certains ont touché la retraite proportionnelle, insuffisante pour survivre. D'autres n'ont eu droit qu'à un remboursement absolument insignifiant. Tout cela en respect des règles qui s'appliquent à la sécurité sociale à Madagascar, notamment au régime de la pension de retraite. Raison pour laquelle le Président Andry Rajoelina tient à intervenir pour régulariser la situation de ce porte étendard de la marine malagasy. Actuellement, il s'agit de mettre en place des solutions à long terme pour redynamiser cette société. Concernant la vétusté des machines et des infrastructures, le Président Andry Rajoelina a annoncé que des collaborations avec des entreprises étrangères sont à prévoir pour redynamiser la SECREN.

Gestion à améliorer

Un plan de redressement qui vient soutenir les stratégies de relance déjà engagées par Paubert Mahatanty, ministre de la Pêche et de l'Economie bleue et Edgard Razafindravahy, ministre de l'Industrie et du commerce. Tous les deux proposent un partenariat interministériel notamment afin de nommer un administrateur délégué prochainement pour travailler en étroite collaboration avec la Direction générale au sein de la société. Ils assureront ensemble la gestion propre et la réalisation du plan de redressement de la SECREN. Cette dernière qui est considérée comme étant l'une des sociétés phares de Madagascar dont les activités principales consistent en la réparation navale et la construction navale, les travaux de diversification en ouvrages mécaniques, métalliques et en bois connaissent une baisse générale en termes de production ces dernières années. Et cette baisse causée entre autres par la crise économique mondiale, la fragilité du secteur halieutique locale, les actes de piraterie somaliens dans l'océan Indien, sans oublier la crise sanitaire mondiale et les facteurs internes comme la vétusté des matériels et équipements, l'existence permanente des lourdes charges liées à la fourniture d'électricité, l'insuffisance de fonds de roulement ou encore la mauvaise gestion.  

Hary Rakoto

Fil infos

  • Loi sur la castration - Les violeurs d’enfants subiront la sanction la plus sévère, réitère le Chef de l’Etat
  • Actu-brèves
  • Délestages intempestifs à Antananarivo - Les centrales solaires d’Ampangabe et Ambatomirahavavy bientôt opérationnelles
  • Dépenses publiques - De l’université au Mondial de pétanque, l’Etat mise sur l’éducation et le sport
  • Dernière heure - Le DG de l’ACM limogé
  • Assemblée générale de l’ONU - Madagascar prépare sa vision du « Mieux ensemble »
  • Sous Rajoelina - 200 000 enfants supplémentaires scolarisés à Madagascar
  • Réunion de travail avec le FMI - Le Président Rajoelina plaide pour des réformes favorables aux Malagasy
  • Elections sénatoriales - Feu vert du Gouvernement pour la date du 11 décembre 
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Ouragan
    Entre le Népal et la France, en passant par Israël / Gaza, des rafales de vents violents de la taille des ouragans pouvant atteindre une vitesse de destruction jusqu’à 200 km/h rasent tout sur leur passage. Au Népal, la population, estimée à 30 millions d’habitants, n’en pouvait plus. L’économie népalaise, essentiellement ancrée dans le monde agricole, se sent à l’étroit. Elle dépend globalement de la diaspora travaillant en Inde ou ailleurs pour une main-d’œuvre fragile et vulnérable. Parmi les pays les plus pauvres d’Asie, le Népal ne dispose pas des perspectives d’avenir notamment pour les jeunes. La jeunesse népalaise, lasse de subir les défaillances du système politique et économique corrompu du pays et largement dominé par les voisins géants, l’Inde et la Chine, bravait les restrictions imposées par le Gouvernement. Le vase débordait lorsque les dirigeants népalais ont bloqué les connexions des réseaux sociaux dont entre autres les 26 d’entre…

A bout portant

AutoDiff