Selon le journal qui a publié les informations, « les défauts de paiement répétés du ministère de la défense nationale ont conduit à la résolution irrévocable du contrat le 16 novembre 2020 ».
Madagascar aurait ensuite procédé à trois versements de 578.000 euros le 26 novembre, le 16 décembre 2020 puis le 21 mai 2021, mais « ces paiements ne sauraient être employés à l’exécution du contrat de vente », aurait indiqué la société qui a vendu l’aéronef selon des propos rapportés par le journal en question. Ladite société affirme qu’elle va affecter les versements « à la réduction de la créance de Sofema (…) dont le solde s’élève désormais, à la date de la présente lettre et sous réserve de tous coûts supplémentaires, à 4 973 658 euros ».
Pour le ministre de la Défense malgache, les informations publiées sont ainsi infondées et ne visent qu’à déstabiliser. Il explique que l’avion se trouve effectivement en Afrique du Sud où certaines modifications lui sont apportées. Le ministre indique par exemple que l’aéronef n’est pas encore adapté pour le saut en parachute, d’où les modifications d’ordre technique qu’il doit subir. Le numéro un de la Défense nationale malgache explique en outre que les restrictions de déplacement instaurées durant la crise sanitaire ont retardé les modifications. Par ailleurs, pour expliquer que l’avion soit encore en Afrique du Sud et non à Madagascar, le ministre évoque plusieurs raisons, notamment la maintenance ou encore un accord pour la formation des pilotes malgaches. Démentant les informations selon lesquelles son ministère serait mauvais payeur, le ministre indique que l’Etat malgache aurait déjà payé une partie non négligeable du prix de l’avion.
La Rédaction