Famine dans le Sud, changement climatique, Covid-19. Tels sont les principaux sujets brûlants d’actualités concernant Madagascar qui pourraient certainement être au cœur du discours du Président Andry Rajoelina à la tribune des Nations unies à New York. Des sujets qui ont beaucoup fait parler de la Grande île dans le monde durant ces deux dernières années. Madagascar figure, en effet, parmi les 196 Etats membres des Nations unies qui seront représentés à la 76ème Assemblée générale ayant déjà débuté officiellement mardi dernier et ce jusqu’au 30 septembre à New York, aux Etats – Unis. Le Chef de l’Etat malagasy sera à la tête d’une délégation restreinte prévue quitter le pays en fin de semaine pour participer à cette réunion mondiale.
Le numéro un malagasy s’exprimera ainsi à la tribune onusienne pour la première fois en tant que Président élu. Andry Rajoelina a toutefois déjà été invité à ce sommet mondial durant la Transition. Pour le moment, la date exacte prévue pour la prise de parole du Président malagasy n’a pas encore été dévoilée. En revanche, le débat général incluant les dialogues de haut niveau entre les chefs de délégation est programmé pour le 21 jusqu’au 27 septembre. En tout cas, l’AG constitue un rendez – vous unique pour chaque Chef d’Etat de s’exprimer sur la situation de son pays, de faire un plaidoyer ou de partager diverses expériences sur les avancées en matière de développement, de droits humains ou de démocratie.
Miser sur la résilience et l’espoir
L’Assemblée générale est la principale instance d’élaboration des politiques des Nations unies. « Renforcer la résilience et redonner espoir, afin de se relever de la Covid-19, reconstruire durablement, répondre aux besoins de la planète, respecter les droits des personnes et revitaliser l’Organisation des Nations unies », tel est le thème retenu pour cette 76ème session. Cet espace de discussion multilatéral unique permet aux Etats membres de débattre autour de plusieurs questions internationales couvertes par la Charte des Nations unies, telles que le développement, la paix et la sécurité, le droit international, entre autres.
Mercredi dernier, le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres a exhorté les gouvernements à « élaborer et cultiver de bonnes pratiques de gouvernance dans les situations d’urgence » dans le domaine de la santé publique, l’environnement et les finances. Dans ce même message lancé à l’occasion de la journée internationale de la démocratie célébrée le 15 septembre, le numéro un de l’ONU a préconisé qu’il faut « tirer les enseignements de ces 18 derniers mois pour faire en sorte qu’à l’avenir, en période de crise, la démocratie soit plus forte ».
Sandra R.