Publié dans Politique

Président Rajoelina à Ivato - Bilan d'un déplacement positif et concluant

Publié le lundi, 27 septembre 2021

Sitôt arrivé de son déplacement en France et aux Etats - Unis, le Président Andry Rajoelina, accompagné de son épouse, a tenu à faire une mise au point au cours d'un exposé à la presse, hier à la BANI Ivato. Un voyage présidentiel qui a été fructueux sur tous les plans si l'on se réfère au bilan livré par le Chef de l'Etat. D'abord, il a rappelé le séjour à Paris durant lequel un accord gouvernemental entre l'Etat malagasy et le Trésor Public Français a été signé le 20 septembre pour la mise en place de deux lignes téléphériques à Antananarivo.

 

Outre la capacité de transporter jusqu'à 40.000 personnes par jour, ces nouvelles lignes permettront de résoudre les problèmes de bouchons de circulation dans la Capitale. Il va sans dire du gain de temps énorme que confère ce nouveau système par câble puisqu'à titre d'exemple, le trajet Anosy - Ambatobe qui se fait en 1h30 voire 2h via les transports en commun, se fera en 13 minutes grâce au téléphérique. Ce moyen de transport a également le mérite d'être sûr et respectueux de l'environnement car alimenté par une énergie solaire et un groupe électrogène spécial. Pour faire taire les critiques

des détracteurs, le Président Andry Rajoelina a déclaré que : « Depuis toujours, le pays peine à se développer car beaucoup perdent leur temps aux débats futiles. Il est plus facile de critiquer et ne rien faire. Nous avançons ! Nous sommes de ceux qui agissent, et ce pour le développement de Madagascar ».

Accent sur le social et les infrastructures

Après la France, la délégation présidentielle s'est envolée vers les Etats - Unis où Andry Rajoelina a pris part à la

76ème Assemblée Générale des Nations unies pour la première fois en tant que Président élu. Un des évènements marquants de ce séjour en terre américaine fut la rencontre du Président de la République avec le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres. Ce fut l'occasion pour le numéro un de l'ONU de féliciter le Gouvernement malagasy pour la gestion de la lutte contre la Covid-19. A entendre le Chef de l'Etat, les Nations unies soutiennent la vision de l'Etat malagasy en faveur du développement de Madagascar, et encouragent les nombreux efforts entrepris pour l'émergence du Grand Sud de l'île.

Enfin, le Président Andry Rajoelina a évoqué sa rencontre avec la Directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva à Washington. Un entretien à l'issue duquel Madagascar, pour la première fois de son histoire, a bénéficié, d'une allocation spéciale non remboursable à hauteur de 332 millions de dollars de la part de cette institution financière et destinée à servir à la résilience du pays, à l'émergence et à la reprise économique après l'épidémie de la Covid-19. D'après l'homme fort du pays, cette allocation sera entièrement consacrée à la mise en place d'infrastructures sociales et routières. A cela s'ajoutent celles liées aux énergies renouvelables, à l'accès à l'eau potable, à la lutte contre la malnutrition ainsi qu'aux actions de développement qui ont été définies lors du Colloque pour l'Émergence du Grand Sud. Pour résoudre les problèmes liés à la hausse des produits de première nécessité, le Président a également annoncé l'achat de 20 bateaux pour importer ce gendre de produits qui seront vendus à des prix abordables.

La Rédaction 

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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