Publié dans Politique

Détournement à la CNAPS - Procès d’Arizaka Raoul Rabekoto et 7 autres co – accusés ce jour

Publié le dimanche, 26 septembre 2021


Une affaire judiciaire qui retient les attentions ! Sauf changement, le procès impliquant l’ex-DG de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNAPS), non moins président de la Fédération malagasy de football (FMF), Arizaka Raoul Rabekoto s’ouvrira ce jour à la Cour criminelle ordinaire du PAC (Pôle anti – corruption). D’après le calendrier de cette 6ème session de la Cour criminelle ordinaire, le numéro un de la FMF est prévu « comparaître » avec 7 autres co – accusés qui sont notamment des entrepreneurs ayant obtenu des marchés sujets au détournement ainsi que des employés de la CNAPS.
Bien évidemment, le procès se déroulera sans l’ex – directeur général de la CNAPS qui est en cavale depuis près d’un an et demi. Sous le coup d’un avis de recherche émis par le Bureau indépendant anti – corruption (BIANCO), ainsi que d’un mandat d’arrêt international, Arizaka Raoul Rabekoto demeure « introuvable » et continue de filer entre les mains de la Justice tout en exerçant pleinement ses fonctions de président de la FMF… à distance.
Pas moins de 5 chefs d’inculpation
Faux et usage de faux en écriture privée, détournement de deniers publics, complicité de faux et usage de faux en écriture publique, complicité et bénéficiaire de détournement de deniers publics, tels sont les chefs d’inculpation qui pèsent sur ces suspects. Des faits de grande corruption commis au sein de la CNAPS dont les enjeux s’élèvent à plusieurs dizaines de milliards d’ariary. 5 parmi les 8 suspects dans cette affaire sont déjà sous mandat de dépôt à la suite de leur déferrement.
Pour rappel, Arizaka Rabekoto a fait l’objet d’une première convocation par les investigateurs du BIANCO le 20 février 2020, mais ne s’est pas présenté contrairement à ses co-auteurs qui ont déjà tous été interrogés. Idem pour une deuxième convocation à laquelle il n’a toujours pas répondu présent. Malgré la décision d’Interdiction de sortie de territoire à son encontre sous référence N°019/MID/SG/DGAT/DIE/SCM en date du 3 février 2020 émise à la demande des enquêteurs, le suspect a pu quitter le territoire malagasy en douce. Les dernières nouvelles lui prêtent un refuge douillet en Suisse où il aurait atterri à la suite de son escapade rocambolesque depuis la Grande île.
Sandra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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