Publié dans Politique

332 millions de dollars du FMI - Une partie des fonds destinée au grand Sud

Publié le jeudi, 30 septembre 2021


Pour son premier jour de visite dans le Sud, le Président Andry Rajoelina et son épouse étaient à Ambovombe -Androy, précisément au stade « manara – penitra » de la localité où s’est tenu un meeting avec la population locale. Durant son discours, le Chef de l’Etat a réitéré que, désormais, le grand Sud ne sera plus jamais laissé pour compte. Ce fut l’occasion pour l’homme fort du pays de rappeler l’un des projets phares qui seront mis en œuvre dans cette partie Sud de l’île : la mise en place d’un pipeline destiné à la conduite d’eau depuis la rivière Efaho afin d’assurer l’approvisionnement en eau pour la population de Taolagnaro jusqu’à Ambovombe. Il s’agit de l’une des résolutions prises à l’issue du colloque, pour l’émergence du grand Sud, organisé à Taolagnaro au mois de juin dernier.
Pour la concrétisation de ce projet de grande envergure, le Chef de l’Etat a évoqué sa récente rencontre avec la directrice du Fonds monétaire international (FMI) et le financement non remboursable d’une valeur de 332 millions de dollars accordé par cette institution financière. « Une partie de ce financement servira à construire le pipeline qui permettra de résoudre définitivement le problème de sècheresse dans cette partie de l’île. (…) Vous ne cessez d’occuper mes pensées et d’être dans mon cœur », a déclaré le Président Andry Rajoelina en s’adressant à la population. Il a aussi annoncé que les travaux de réhabilitation de la RN13, qui relie Taolagnaro jusqu’à Ihosy, débuteront avant la fin de l’année.
Grâce présidentielle
Concernant le conflit qui a opposé un groupe de citoyens d’Ambovombe avec les Forces de l’ordre, il y a quelques mois, le Président de la République a suggéré que tout peut être résolu par le dialogue. Pour rappel, ce conflit est né d’un malentendu lié à la construction d’infrastructures dans la localité et qui s’est soldé par des scènes de grandes violences allant jusqu’à l’emprisonnement de certains riverains. Le numéro un de l’Exécutif a ainsi profité de cette visite pour accorder une grâce présidentielle aux personnes incarcérées tout en ordonnant leur libération immédiate. Latimer Rangers – présent au cours de ce meeting en tant que représentant du Conseil pour le fampihavanana  malagasy –  a littéralement fondu en larmes à l’annonce de cette décision présidentielle (voir article par ailleurs).
Après ce grand meeting, le Président a visité plusieurs infrastructures dont une route en pavé de 150m avant de faire le détour au Centre de réhabilitation nutritionnelle et médicale (CNRM) d’Ambovombe dont la construction est presque achevée. Il s’agit d’un lieu de prise en charge des personnes victimes de malnutrition aigüe. Enfin, la délégation dirigée par le couple présidentiel a assisté à l’inauguration du CSBII de Maroalimpoty avant de prendre la direction d’Agnarafaly- Ifotaka pour clôturer cette journée.
La Rédaction

Fil infos

  • JIRAMA - Le manager de redressement bientôt dans le ring
  • Lutte contre la corruption à Madagascar - Le CSI pointe du doigt les blocages institutionnels
  • Conseil des ministres décentralisé - Focus sur Toamasina
  • Législatives - 470 prétendants à l’assaut des 163 sièges au Parlement
  • Akamasoa - Le Père Pedro songe à son remplacement
  • Formation sur les métiers du BTP - Des jeunes femmes se démarquent !
  • Exécutif - Premier Conseil des ministres décentralisé à Toamasina
  • Actu-brèves
  • Non homologation du stade Barea - Madagascar lourdement sanctionné par la CAF
  • Baccalauréat 2024 - Les candidats libres au cœur d’une controverse

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

A bout portant

AutoDiff