Publié dans Politique

Mauvaise gouvernance au sein de l'ORTM - Démenti de Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo

Publié le vendredi, 01 octobre 2021

Affirmations gratuites. C'est l'expression choisie par la ministre de la Communication et de la Culture pour répondre aux insinuations de mauvaise gouvernance dans son département et particulièrement au niveau de l'Office de la radio et de la télévision malagasy, de la Télévision nationale et de la radio nationale malgache. Des affirmations qu'elle juge sans fondement.

« Ma présence dans le Gouvernement dérange manifestement certains. Tant et si bien que ces personnes vont jusqu'à me prêter certaines choses dont 99,9% sont fausses et infondées », a répondu Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, au cours de l'émission Tsy ho tompon-trano mihono, hier sur les stations publiques. La ministre dément ainsi les accusations selon lesquelles du matériel au niveau de la TVM et de la RNM auraient été détournés, invitant ses détracteurs à venir constater la présence de ce matériel dans les bureaux des deux chaînes. Les caméras, mélangeurs vidéo, tables, … faisant partie des matériels offerts par le MCC en 2019, dit-elle, sont encore présents sur place. « Tout est tracé », réplique la ministre, parlant de l'existence d'un inventaire remis notamment à l'Agence comptable au niveau du ministère de l'Economie et des Finances. La comptabilité-matières peut également faire foi de l'inexistence de présumés détournements au sein de la TVM et la RNM, martèle Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo.

La ministre dément également certaines affirmations lui prêtant des faits de détournements au niveau de l'ORTM par le biais notamment d'échanges de service. Tous les contrats sont transparents et consultables, répond la ministre. Elle précise aussi que tous les partenariats au niveau de l'ORTM sont contrôlés par un agent comptable. Que le maniement des deniers publics fait l'objet d'un contrôle a posteriori et d'un contrôle a priori. « Je ne répéterai jamais des faits contre lesquels je me suis battue pendant longtemps », interpelle-t-elle.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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