Publié dans Politique

Vary Tsinjo - Importation à outrance pour réguler le marché local

Publié le dimanche, 03 octobre 2021

Sur 100 000 tonnes de stock de riz disponibles présentement dans la ville du grand port, 25 000 t ont été importées par la société State Procurement of Madagascar (SPM) en collaboration avec certains opérateurs privés. C’est de cette façon que Solo Andriamanampisoa, directeur général de la SPM a expliqué hier à Toamasina, la contribution de l’Etat dans la régulation du marché local sur ce qui est du commerce du riz.

D’après ses explications, pour endiguer l’inflation et surtout les phénomènes de spéculation en période de soudure, l’importation de produits de première nécessité comme le riz est encore inévitable. Raison pour laquelle la SPM tente de constituer un stock raisonnable en prévision des périodes difficiles. « En plus de ces stocks conséquents déjà disponibles, la préparation d’une cargaison de 15 000 tonnes en provenance d’Inde est aussi en cours et devrait arriver en terre malagasy d’ici le mois de novembre. De même que 10 000 autres tonnes de la même provenance qui devraient débarquer mi-novembre dans le port de Toliara », rajoute le directeur général de la SPM. En quelques semaines, 56 000 tonnes de riz ont pu débarquer à Toamasina dont une partie a été importée par la société d’Etat. Cependant, les responsables de cette dernière soulignent le rôle de régulateur de marché sans pour autant imposer un monopole sur le commerce local de riz.

Quart du marché

« La SPM n’accaparera pas la totalité du marché de l’importation de produits de première nécessité. Elle agira plutôt sur la régulation et le contrôle de ce marché », expliquaient les autorités à l’époque de la mise en place de cette société. Cette dernière n’importera du riz que lorsque les opérateurs habituels ne pourront pas suivre le rythme de consommation de la population. Cet organe étatique agit ainsi en complémentarité avec le rôle des importateurs tout en contrôlant les actions de ces derniers. Depuis sa création, la SPM a importé 16 000 t de riz en décembre de l’année dernière, 32 000 t en janvier de cette année et avait proposé 5 312 t de riz blanc avec 25% de brisure aux grossistes depuis la fin de l’année dernière. Cette quantité de riz, destinée aux grossistes et distributeurs agréés, devait être distribuée dans 12 Régions réparties sur 6 zones. Pour ce qui est du sucre, et de la farine, la SPM ambitionne de prendre une grande partie des parts du flux d’importation de ces denrées dans la mesure où le pays consomme environ 200 000 t de sucre annuellement et autant de farine aussi. Un marché dans lequel la SPM projette d’acquérir près d’un quart de la totalité du flux.

Hary Rakoto

Fil infos

  • Environnement - Les feux dévorent Madagascar sous de fortes chaleurs
  • Politique de développement - 2025, l’année de l'engagement de chaque citoyen
  • Actu-brèves
  • Opposition - Siteny Randrianasoloniaiko se trompe de tatami
  • Pipeline Efaho, approvisionnement en eau à Antananarivo, ... - Le ministre de l’Eau rassure sur l’avancée des travaux
  • Téléphérique - Les travaux avancent à grande vitesse
  • Adresse à la Nation - Rajoelina dévoile les grands travaux pour 2025
  • Réunion de la SADC - Le Sommet de l’année 2025 à Madagascar
  • Trafics d’or, de tortues, d’influence… - Des criminels en cols blancs épinglés
  • Discours de fin d’année du Président - Un rendez-vous très attendu par le peuple malagasy
Pub droite 1

Editorial

  • Le suspense perdure !
    On attend. Et on attend. Jusqu’à quand ? L’identité du nouveau coach des Barea (A) tarde à venir. Les Barea n’avaient plus de coach ni de sélectionneur titulaire après le départ en catastrophe de Razafindrabe Romuald alias « Roro » à la mi-novembre 2024. En effet, les échecs répétitifs lors des matches internationaux, acculé au … mur, l’entraineur national n’avait pas d’autres choix que de rendre malgré lui le tablier. C’est réellement dommage pour le sport-roi malagasy, vu la compétence technique de ce coach qui devait se séparer malheureusement de l’équipe nationale. Une chose mérite d’être soulevée : il ne suffit pas de remplacer la tête du patron du Onze national pour que les affaires du football malagasy s’améliorent.

A bout portant

AutoDiff