Publié dans Politique

Tentative d’évasion - Eddy et son « amie » condamnés, les médecins relâchés

Publié le mardi, 12 octobre 2021


Evasion. C’est le chef d’inculpation d’Eddy Maminirina dit Eddy bois de rose, retenu par le Tribunal, lors de son procès qui s’est tenu hier à Anosy. Il n’est pas le seul prévenu dans cette affaire, son amie dénommée R., un membre de sa famille, neuf agents pénitentiaires ainsi que les deux médecins du centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona se trouvaient également sur le banc des accusés. De tout ce beau monde, gardé à vue au sein de la Police de contrôle et de surveillance du territoire à Anosy avant le déferrement devant le Parquet et le procès, les deux médecins ont pu recouvrer la liberté à la sortie du Tribunal. A cela s’ajoutent six autres gardes pénitentiaires.  Eddy « bois de rose » a été condamné à deux ans d’emprisonnement à Tsiafahy pour évasion. Cette amie et son proche, accusés certainement de complicité, passeront une année en prison tout comme les trois agents pénitentiaires à la maison centrale d’Antanimora. Après indiscrétion, Eddy Maminirina a fait appel à cette deuxième condamnation.
Eddy bois de rose, qui était censé être hospitalisé dans le service d’urologie à l’HJRA, a passé la majeure partie de sa journée en dehors de l’établissement hospitalier sans les agents pénitentiaires. Et ce n’est pas la première fois que cela s’est produit, selon l’explication de ces derniers. Mais apparemment, Eddy revient toujours dans sa chambre d’hôpital après ses « journées libérées ». Des journées qu’Eddy, qui purge encore à la maison de force de Tsiafahy sa peine de cinq ans pour exportation de bois de rose, passe auprès de son « amie », selon une source proche du dossier. Les enquêteurs ont d’ailleurs découvert, après perquisition de la maison de cette dernière, les effets personnels de l’évadé.
A cet effet, le sit-in des personnels de santé du CHU-JRA, réclamant la libération de leur collègue, prend fin et les activités auprès dudit établissement sanitaire reviennent donc à la normale.  
La rédaction

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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