Publié dans Politique

Réouverture des frontières - Conseil des ministres décisif ce jour

Publié le mardi, 12 octobre 2021


Les yeux des observateurs et principalement des opérateurs dans le secteur du tourisme seront braqués vers Iavoloha ce jour. C’est là-bas que se jouera en effet la réouverture ou non des frontières de Madagascar. La question sera discutée ce jour en Conseil des ministres, a indiqué le Président de la République Andry Rajoelina. Et ce, à l’issue d’une réunion de travail hier en fin d’après-midi avec les responsables ministériels concernés et les responsables auprès de la compagnie Air Madagascar ainsi que ceux au niveau de la Présidence de la République de Madagascar.
Cette question de la réouverture des frontières tient en haleine bon nombre de personnes. Les opérateurs dans le secteur du tourisme mais aussi les acteurs du transport aérien, en proie à d’énormes difficultés, attendent la décision de l’Etat malagasy par rapport à ce sujet. A Paris, durant une rencontre avec le conseil des entreprises de France-Afrique de l’Est du Mouvement des entreprises de France, le numéro Un du pays avait affirmé que l’Etat malagasy n’envisage pas de rouvrir rapidement les frontières « afin de protéger Madagascar du variant Delta ».
« L’ouverture des frontières pourrait avoir lieu d’ici octobre», avait-il indiqué. Une réouverture qui dépend surtout de la situation dans les pays de provenance des passagers des lignes aériennes. Notamment ceux en provenance des îles voisines de la Réunion et de Maurice, d’Ethiopie, de Turquie mais surtout d’Europe et de la France en particulier donc. La réunion d’hier a permis de débroussailler le terrain. Entre l’économie et la santé, l’Etat malagasy devrait trancher ce jour à Iavoloha.
En tout cas, cette réouverture des frontières si elle est accordée sera fortement conditionnée. La Grande-île veut éviter une troisième vague de forte propagation du virus. Les dirigeants du pays veulent surtout éviter qu’un des variants les plus virulents de la Covid-19 ne pénètre son territoire. Toutefois, le secteur du tourisme pâtit en particulier de cette situation. C’est dans ce cadre que Madagascar se prépare depuis plusieurs semaines à cette réouverture des frontières. La question d’une réouverture des frontières a fait l’objet de multiples réunions ministérielles ces derniers mois.
Dans le cas d’une réouverture des frontières, la responsabilité de tout un chacun est en tout cas engagée. L’an dernier, une réouverture partielle des frontières de Nosy-Be a fait grimper en flèche le taux de contamination dans l’île. Et ce, malgré les consignes de l’Etat. C’est donc que quelque part, des personnes n’ont pas respecté les mesures édictées. Des passagers venant de l’étranger n’ont pas respecté les mesures de confinement à l’arrivée. Des responsables du suivi de ces confinements ont également fait preuve de laxisme si ce n’est de corruption.
La rédaction

Fil infos

  • Futur coach des Barea - Des noms circulent…
  • Meurtre de Miley
 - Les présumés auteurs écroués dont deux à Tsiafahy
  • Trafic de ressources naturelles - Classé parmi les crimes organisés
  • Catastrophes naturelles - Un don de 200.000 dollars octroyé par l'Union africaine 
  • Assemblée nationale - Trois projets de loi pour l’approbation de prêts adoptés
  • Animaux sauvages confisqués en Thaïlande - Rapatriement effectif cette semaine
  • Municipales à Antananarivo - La Diaspora solidaire avec les électeurs
  • Marc Ravalomanana - Insolent un jour, insolent toujours
  • ACTU-BREVES
  • Opposition - Le torchon brûle entre les ex-leaders du « hetsika fotsy »
Pub droite 1

Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

A bout portant

AutoDiff