Publié dans Politique

Prix des PPN - Les commerçants dictent toujours leur loi

Publié le mercredi, 27 octobre 2021

Aucune baisse majeure. Les prix des produits de première nécessité n’ont toujours pas connu la moindre diminution. Pire, plus d’un a observé que le coût de certains produits alimentaires d’usage quotidien a été révisé à la hausse.  C’est le cas du prix du riz qui semble avoir du mal à se stabiliser. Les prix varient d’un quartier à l’autre.

Du côté des marchés d’Ivandry, par exemple, le prix du riz local (du type Makalioka, Manalalondo, Mavokely, etc.) est entre 2600 à 2700 ariary le kilo. Les mêmes prix sont affichés sur les étals dans les marchés de Tsimbazaza et ses environs. En revanche, les valeurs semblent moins élevées du côté des 67Ha, soit entre 2300 à 2400 ariary le kilo pour le même produit. Le riz de luxe s’achète à 2200 à 2300 ariary le kilo.

Pour l’huile, la situation est loin de s’améliorer. Le prix en vrac est de 7200 à 7600 ariary le litre, contre 8000 à 9200 pour l’huile cachetée. Le savon figure parmi les produits qui connaissent une hausse incessante de prix. Le morceau s’achète aujourd’hui à 1000 ariary contre 800 ariary, il y a quelques jours seulement. Le prix des détergents en poudre a aussi augmenté, soit 300 ariary le sachet contre 250 ariary. Le sucre varie entre 2800 ariary à 3200 ariary le kilo. Quant à la farine, si le kilo coûtait 2200 ariary au mois de juin dernier, cela revient à 2600 ariary voire plus en ce moment. Il en est de même pour les matériaux de construction qui font également grincer les dents chez les personnes qui font de grands travaux.

Des hausses inexpliquées

Interrogés sur les raisons de ces diverses hausses de prix, surtout du riz en l’occurrence, les commerçants affirment qu’ils ne font qu’appliquer une hausse qui partait des grossistes de produits de première nécessité. Un autre détail intrigue les consommateurs. Dans un quartier, par exemple, les prix affichés sur les étals sont quasiment les mêmes. A croire que ces détaillants se sont pratiquement donné le mot. Force est de constater que, jusqu’à maintenant, les commerçants continuent de dicter leur loi dans les marchés.

Pourtant, pas plus tard qu’avant – hier, le ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation, Edgard Razafindravahy, a annoncé face à la presse des mesures comme les descentes quotidiennes pour contrôler les prix. Il a aussi affirmé que des sanctions vont être prises à l’encontre des commerçants qui appliquent une marge de prix exagérée. Concernant l’huile, ce responsable aurait convenu avec les opérateurs que l’huile en vrac ne doit dépasser les 6000 ariary le litre, tandis que l’huile cachetée devrait normalement se vendre entre 7000 à 7500 ariary le litre. Des propos qui semblent être, pour le moment, en très grand décalage avec la réalité. La population attend toujours !

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Editorial

  • Et l’agriculture !
    Le ministère de l’Agriculture existe-t-il encore ? Ou bien fonctionne-t-il encore ? Autrement, le ministre titulaire du portefeuille est-il encore là ? De deux ou trois choses. Un, il évite le bling-bling, les caméras et travaille discrètement et … efficacement. Deux, ou on l’ignore et il s’efface. Trois, il somnole quelque part. C’est tout juste si on connait son nom ! S’il est un département ministériel ayant une place et un rôle de tout premier plan pour ne pas le dire crucial et stratégique dans cette lutte contre la misère à laquelle le pays tout entier se trouve engagé, c’est bien le ministère de l’Agriculture et de l’élevage. Tous les efforts pour atteindre l’autosuffisance alimentaire, le combat numéro un de Madagasikara, ont pour fondement initial l’agriculture. Il est loin, très loin le temps où l’agriculture fut le fleuron de l’économie nationale tout comme la compagnie Air-Mad, l’image forte et la…

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