Publié dans Politique

Parc botanique et zoologique de Tsimbazaza - Descente de l’Inspection générale de l’Etat !

Publié le jeudi, 28 octobre 2021


Ça sent la moutarde.  Une descente de l’Inspection générale de l’Etat (IGE), pour vérifier les comptes publics, n’est jamais fortuite d’autant plus qu’elle se fasse en milieu de l’exercice. Depuis la semaine dernière, selon des informations, des éléments de l’IGE se trouvent au Parc botanique et zoologique de Tsimbazaza (PBZT), non pas pour une visite du lieu, mais pour des raisons précises. Ils y sont suite à des cris d’alerte lancés par des employés à la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (MESUPRES) sur la gestion dudit parc. Ce dernier, sous tutelle de ce département ministériel, serait actuellement dans une situation lamentable, notamment les animaux qui y sont exposés. Mais d’autres faits répréhensibles font aussi pourrir la situation du parc.
Un visiteur témoigne sur les réseaux sociaux sa déception et son amertume, à l’issue de sa visite dans cet unique parc botanique et zoologique de la Capitale, voire de Madagascar. « Ce parc n’est plus digne de son statut de conservation des faunes et flores. L’endroit est mal entretenu et les animaux qui s’y trouvent sont presque décharnés. Bref, le parc n’est plus attrayant comme auparavant », regrette ce visiteur qui n’est pas certainement le seul à constater la dégradation du parc au fil des mois et des années. Les responsables du MESUPRES en sont conscients d’où leur demande à l’IGE de voir de très près la gestion du parc.
En effet, le ministère alloue un budget annuel au PBZT et prend en charge entièrement les salaires des employés. Les recettes générées par le parc, par contre, lui reviennent exclusivement. Ainsi, il est inadmissible qu’avec ces fonds, le PBZT se dégrade de jour en jour. Espérons que la lumière soit faite pour que le PBZT retrouve sa notoriété d’antan…
La rédaction

 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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