Publié dans Politique

Brève disparition d’une fillette - Des zones d’ombre planent toujours !

Publié le dimanche, 07 novembre 2021


Samedi dernier, une alerte concernant la disparition d’un enfant a secoué Antananarivo. Vers 13h30, Soanihary, une petite fille de 11 ans, a été déclarée disparue du côté d’Ampasamadinika. L’annonce a été faite par ses parents ainsi que ses proches sur les réseaux sociaux notamment sur Facebook.  D’après les explications des habitants d’Ampasamadinika, une femme et trois petites filles sont descendues d’un taxi. Elles ont emprunté une petite ruelle menant à Antsahavola et c’est à ce moment-là qu’elles se sont perdues de vue. Il a fallu attendre trois heures après pour avoir des nouvelles de la disparue. Diverses versions ont été entendues, seul point commun a été le fait qu’elle a été retrouvée à Behoririka.  « Nous remercions Dieu tout puissant ainsi que les personnes ayant partagé la publication, Soanihary a été retrouvée à Behoririka. Aucune information ne peut être encore révélée, les Forces de l’ordre sont est en train de mener une enquête profonde. Nous vous demandons d’être toujours vigilants », a partagé la famille de la fillette.
D’un côté, quelques-uns affirment qu’elle a été ramenée auprès de la Police des mœurs et de la protection des mineurs à Tsaralalàna après être vue en pleurs aux alentours de Behoririka. D’autre part, la victime a précisé à ses parents que quelqu’un l’a appelée et l’a portée puis l’a mise dans une voiture mais qu’elle a réussi à s’enfuir.
 Joint au téléphone hier, son père, qui a grandi à Ampasamadinika et un habitué du quartier, affirme qu’elle est encore sous le choc et n’a pu encore fournir des détails. Il a tout même souligné qu’elle était accompagnée au moment de la disparition. « Avec sa mère, sa sœur, sa cousine, elle empruntait une ruelle à Ampasamadinika où elle était en fin de file. Or, en une fraction de seconde, lorsque sa mère se retournait, elle n’y était plus. Prise de panique, sa mère rebroussait chemin tout en courant pour voir si elle avait pris un autre passage ou restait sur le trottoir mais rien. Toutes les personnes questionnées, dans les voisinages, déclaraient ne rien avoir remarqué. Certes, nombreux ont affirmé l’avoir vue mais difficile de savoir si cela a été une information fiable. Et c’est vers 16 heures que nous avons reçu l’appel de la Police des mœurs et de la protection des mineurs à Tsaralalàna qu’elle s’y trouvait», a expliqué son père encore sous le choc hier. Une autre source a par contre précisé que l’enfant disparu n’a retrouvé ses esprits qu’à Behoririka avec les yeux embués. Ayant réussi à sortir de la voiture qui l’a enlevée, elle a couru vers un magasin afin de demander de l’eau. En la trouvant suspecte, le commerçant de l’établissement a alerté les agents de police de la circulation présents sur place.
 Cependant, le service de l'Information et de la communication et des relations avec les institutions (SICRI) au niveau de la Police nationale a précisé qu’aucune enquête n’a été ouverte. L’affaire a été classée après que l’enfant a été remis à ses parents et que cela n’a été qu’une simple disparition d’enfant. 
K.R.

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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