Publié dans Politique

Arrivée internationale - La lenteur des procédures de débarquement dérange

Publié le lundi, 08 novembre 2021

Perte de temps. C'est dans ce sens que convergent la plupart des avis émis par la majorité des premiers voyageurs ayant débarqué, le week-end dernier, à l'occasion de la réouverture des vols internationaux faisant la liaison avec le vieux continent. « Il a fallu qu'on fasse la queue à chaque point de contrôle, chaque étape et même jusqu'au moment où on devait prendre les navettes qui était censé nous conduire dans nos hôtels respectifs pour le confinement obligatoire », s'insurge une passagère faisant partie des quelques quatre cent voyageurs du premier vol d'Air France, reliant l'aéroport de Charles de Gaulles et Ivato.

L'aéronef qui est arrivé sur le tarmac d'Ivato samedi soir, entre minuit et une heure du matin, a ainsi vu débarquer tant de nationaux que des voyageurs étrangers qui se sont tous presque plaints de la lenteur des procédures qu'il a fallu exécuter à l'intérieur du terminal international d'Ivato pour pouvoir sortir à l'air libre d'Antananarivo. Pour rappel, tous les passagers sans exception doivent passer des tests de détection de la Covid-19. Des tests qui ont un coût à hauteur de 25 euros et qui ne sont finalement pas inclus dans le prix du billet qu'ils ont acheté à la base. Ainsi, tous les passagers ont dû faire la queue pour payer ce test, faire une autre queue pour effectuer le test, d'autres files d'attente ont aussi été constatées sur d'autres points de contrôle comme les bagages ou encore les visas. En tout, certains passagers ayant débarqué à Ivato, samedi soir, ont dû attendre près de cinq heures avant de pouvoir sortir librement du terminal international. Cependant, les autorités rassurent que les mesures ont été prises afin de réguler ces procédures après le constat de ce week-end dernier. Il faut savoir qu'habituellement, le terminal d'Ivato n'est pas prévu accueillir autant de passagers en un seul débarquement, raison pour laquelle, les voyageurs ont éprouvé une certaine difficulté face aux procédures. A l'avenir, un renforcement des structures d'accueil comme les guichets et autres points de contrôle. Pour rappel, L'aéroport d'Ivato est doté de plusieurs aérogares. L'aérogare des vols intérieurs est d'une surface très réduite, n'offre aucun service et n'a été rénové depuis sa création. L'aérogare dédiée aux vols régionaux et internationaux a bénéficié de quelques retouches esthétiques et pratiques au fil des 50 dernières années. Les locaux sont néanmoins vétustes et peu adaptés à l'accueil des passagers arrivés et départs voyageant sur des appareils long-courriers à grande capacité. Ce terminal possède un tapis de livraison des bagages. Les aérogares ne possèdent pas de jet bridge ou passerelle reliant l'appareil au bâtiment et suivant le point de stationnement des avions, un bus d'accès peut être mis à disposition pour les vols internationaux. 

Fil infos

  • Îles malgaches de l’océan Indien - Madagascar exige des compensations  
  • Coopération militaire - GSIS, l’unité d’élite de la Gendarmerie prête à évoluer sur tous les fronts
  • Restitution des îles Eparses - Deuxième face à face à Paris ce jour
  • Intoxications alimentaires à répétition - Les causes demeurent floues
  • Diplomatie - Un juriste malgache élu au Comité onusien pour les migrants 
  • Empoisonnement à Ambohimalaza - Le bilan ne cesse de s'alourdir
  • Coopération Emirats arabes unis - Madagascar - Une centrale solaire de 50MW bientôt à Moramanga
  • Président Andry Rajoelina - « 65 ans d’indépendance sont signe de maturité historique »
  • Bus électriques, nouvel avion militaire,… - Le Chef de l’Etat concrétise ses engagements
  • Madagasikara - A l’unisson !

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

A bout portant

AutoDiff